Le jeu du Standard est encore laborieux. Mais le réalisme paie, l’équipe est toujours aussi solide.
La saison de Standard est l’un des plus atypiques de son histoire. Financièrement, mais aussi sur le terrain, les deux composantes sont finalement étroitement liées. Plusieurs chiffres confortent la saison contrastée de l’équipe.
Contre Courtrai, les Rouches s’imposent à nouveau 1-0. Un score d’Arsenal qui pourrait bientôt être rebaptisé score Standard. Cette saison, sur les sept victoires remportées en championnat, six l’ont été par différence de buts (quatre fois 1-0), six fois à domicile. Le succès 0-2 à Dender semble presque être une exception.
Un parti pris jusqu’à la fin de la saison ?
En remportant 28 points (7 victoires, 7 nuls, 7 défaites, un hommage à leur ancien propriétaire ?) grâce à 13 buts inscrits, les Liégeois possèdent de loin le meilleur ratio dans ce domaine. Marquer un but toutes les 145 minutes suffit donc pour rester à seulement trois points du top 6.
« Ce que fait Leko est miraculeux. Il tire le meilleur parti de ses joueurs, même si le retard de clubs comme Gand, l’Union et Anderlecht permet au Standard de n’avoir que trois points de retard.» analyse Philippe-Albert sur le tournage de La Tribune.
Même son de cloche de la part de Marc Wilmots : « Si l’on doit décrire pour le moment la saison du Standard de Leko, je dirais : le réalisme. Quand tu n’as pas les qualités pour jouer le jeu, tu ne joues pas le jeu et tu fermes. Clôturons le jeu, un message reçu cinq sur cinq et qui porte ses fruits.
