Top 14 – « Nous voulions rapprocher le Béarn et le Pays Basque », Philippe Tayeb officialise la tenue de Bayonne – Pau à Anoeta

Top 14 – « Nous voulions rapprocher le Béarn et le Pays Basque », Philippe Tayeb officialise la tenue de Bayonne – Pau à Anoeta
Top 14 – « Nous voulions rapprocher le Béarn et le Pays Basque », Philippe Tayeb officialise la tenue de Bayonne – Pau à Anoeta

Ce mardi matin, depuis la mairie de Saint-Sébastien (Espagne), Philippe Tayeb a officialisé la tenue d’un deuxième match à Anoeta, cette saison, pour l’Aviron bayonnais. Ce sera samedi 26 avril prochain face à la Section Paloise (16h30). Il est ensuite revenu sur les raisons de ce nouveau déménagement.

Philippe, peux-tu nous expliquer ce qui t’a poussé à délocaliser un deuxième match à Anoeta cette saison ?
C’est toujours la continuité de ce que nous disions : promouvoir le au Pays Basque. C’est aussi pour satisfaire et tenter d’enlever la frustration des personnes qui ne peuvent pas venir à Jean Dauger, car on connaît les problèmes liés à la capacité d’accueil du stade. Nous voulions rapprocher le Béarn et le Pays Basque, c’est important. Nous avons déjà procédé à trois déménagements et nous avons vu que l’affluence et l’environnement palois permettaient d’amener du monde au stade. Je parle de 3, 4 ou 5 000 personnes. Enfin, nous souhaitons poursuivre et commencer à ancrer un partenariat avec la ville, le territoire, la fédération basque dans un projet global. Nous ne sommes pas seulement dans un jeu. Nous sommes dans un projet global, avec une expertise que nous mettrons au profit des joueurs, pour alimenter notre centre de formation et faire émerger des joueurs du Pays Basque. Nous incluons, dans cela, les Hegoalde. Enfin, j’espère que nous reviendrons dans ce stade chaque année.

Alors, allez-vous déménager au rythme de deux déménagements par an ?
Non. Deux fois par an, je ne le disais pas. Une fois est une certitude.

Vous avez annoncé la création d’une académie. Est-ce une réponse à l’irritation d’Inaki Rica, le président de la Fédération Basque de Rugby, qui s’estimait ne pas avoir été entendu et écouté après le dernier déménagement ?
Je n’ai vu aucune irritation. Peut-être que tu l’as ressenti. Pas moi. J’avais des questions, c’est tout. Il s’agit d’un projet en phase de mise en œuvre. Il faut juste comprendre que nous avons du potentiel, puisque la Fédération espagnole compte 4 000 membres. Nous ne faisons que poursuivre ce qui a toujours été dit : avoir le plus de joueurs possible issus d’une formation au Pays Basque. Le Pays Basque espagnol fait partie de ce camp.

Quelle forme pourrait prendre cette académie ?
Nous voulons apporter des compétences, détecter les jeunes, les mettre au travail. Il y aura des succès, il y aura des échecs. Au bout d’un an, l’objectif est d’approvisionner le centre d’entraînement d’Aviron. Aujourd’hui, quand un garçon arrive au club à 19 ans, il est peut-être trop tard. Nous sommes obligés d’atteindre les jeunes de plus en plus tôt.

L’aviron a réalisé une très bonne première partie de saison. Si le club se qualifie pour les barrages à domicile, envisagez-vous de déplacer ces barrages à Anoeta ?
Si jamais il y a un barrage à la maison, c’est historique. L’histoire doit être écrite à Jean Dauger. Passons en revue les étapes une par une. Les Bayonnais ont tendance à s’emballer, on n’est qu’à la moitié du championnat. Si nous parvenons à nous qualifier, ce sera une nouvelle page de l’histoire du club. Il y a quatre ou cinq ans, tout le monde aurait signé, mais personne n’y aurait cru. Si nous devons disputer un barrage à domicile, ce sera à Jean Dauger, car le peuple mérite que nous jouions sur notre terrain et dans notre stade.

Le dernier déplacement, contre La Rochelle, a eu lieu dans un stade qui n’était pas plein. Quel est l’objectif cette fois-ci en termes de fréquentation ?
Nous voudrons vendre. Le premier match, contre Pau, s’est déroulé à huis clos. Il y a une forme de proximité, c’est un derby Basco-Béarnais. La Section déplace des gens qu’on n’avait pas contre La Rochelle. Les gens ont peut-être boudé un peu avant le match contre le Stade Rochelais, au vu de ce qui s’était passé avant (défaites contre Pau et Toulon à Anoeta, NDLR). Là, nous avons prouvé que nous étions capables de jouer dans un grand stade. J’espère que le chat noir restera à la maison et qu’on continuera comme ça. Ce déménagement a été réalisé en concertation avec les joueurs et le staff. Personne n’a dit « nous ne voulons pas jouer à Anoeta ». Tout le monde demande à revenir jouer ici. Jouer devant 40 000 personnes, c’est quelque chose de spécial.

 
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