un autre divorce étrange à Dallas

un autre divorce étrange à Dallas
un autre divorce étrange à Dallas

Les Cowboys de Dallas ont le don de faire les choses à leur manière. Même si leur façon de faire est clairement absurde.

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L’exemple le plus récent est la fin de leur association avec l’entraîneur-chef Mike McCarthy.

À la fin de la saison dernière, il y a un an, le propriétaire Jerry Jones a décidé de ramener McCarthy après un désastre en séries éliminatoires. En signe de confiance, il a choisi de ne pas lui accorder de prolongation de contrat.

McCarthy a donc dirigé l’équipe ces derniers mois en sachant très bien que la direction ne croyait pas pleinement en lui.

Ces dernières semaines, les Cowboys ont profité d’une fenêtre exclusive pour négocier avec lui, mais il semblerait que les discussions n’aient jamais été sérieuses.

Cependant, pendant cette période, les Bears et les Saints ont officiellement demandé aux Cowboys d’interviewer McCarthy. Les Cowboys ont refusé.

Sachant qu’ils n’étaient pas intéressés à faire une offre sérieuse à McCarthy, pourquoi ne lui ont-ils pas donné l’opportunité de chercher ailleurs ?

Le problème n’est pas de faire le plogue avec McCarthy. Il s’agit plutôt de maintenir un flou inutile pendant si longtemps. Jones et les Cowboys ont-ils vraiment une ligne directrice ?

Une si belle situation ?

Les Bears et les Saints n’ont toujours pas pris de décision sur leur prochain entraîneur, donc McCarthy, maintenant qu’il est libre comme l’air, pourra les rencontrer, si nécessaire. Mais ces dernières semaines, ces équipes se sont déjà prononcées sur plusieurs autres candidats.

Et les Cowboys, quant à eux, ont des dizaines, voire des centaines d’heures de retard sur d’autres équipes qui recherchent depuis longtemps un entraîneur.

C’est un peu comme si Jerry Jones se disait que le poste d’entraîneur-chef des Cowboys est tellement convoité que les candidats les plus crédibles s’aligneront.

C’était vrai dans les années 1990, mais aujourd’hui, qui a vraiment envie de jouer le rôle de marionnette auprès d’un propriétaire qui semble beaucoup plus intéressé à imprimer de l’argent qu’à investir toutes ses ressources dans la création d’un environnement gagnant ?

Les Cowboys sont devenus une marque tellement forte que même s’ils n’ont pas participé au Super Bowl depuis 1995 et n’ont remporté que quatre matchs éliminatoires en 30 ans, les coffres sont pleins pour l’éternité.

En acceptant des banalités comme des visites guidées des installations de l’équipe pendant que les joueurs sont au travail, les Cowboys n’hésitent pas à se transformer en parc d’attractions. Pour peu que ça paye !

Bons côtés

Tout n’est évidemment pas sombre à Dallas. Certaines bonnes bases sont en place, comme le quart-arrière Dak Prescott. Sans appartenir à la crème, il reste un atout, même si les dénigrants aiment lui cracher dessus.

Le receveur CeeDee Lamb est l’un des meilleurs de la ligue. Micah Parsons est un chasseur de quart-arrière qui dominera pendant encore plusieurs années. Le secteur tertiaire s’appuie sur de bons éléments.

D’accord, mais les Cowboys ont peu de marge sous le plafond salarial et depuis Bill Parcells en 2003, aucun entraîneur-chef de haut niveau n’a rejoint l’équipe. Et même lui était au bout de son voyage.

Jones a eu autrefois un véritable entraîneur en la personne de Jimmy Johnson, qui a fait des Cowboys une dynastie dans les années 1990, mais il a trouvé un moyen de l’aliéner dans leurs fameuses querelles d’ego. Depuis, il semble préférer les profils discrets qui s’inclinent devant sa toute-puissance.

Les Cowboys peuvent toujours sortir un lapin de leur chapeau et convaincre un grand nom du football de les rejoindre, en raison du prestige de l’organisation. Un prestige qui tient en fait plus à une réputation ancienne qu’à celle d’aujourd’hui.

 
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