Luka Karabatic ira-t-il au… Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (30 janvier-2 février) à la fin du mois ? Il ne faut pas lui souhaiter ça. Sa présence sur les bords de la Charente signifierait que l’équipe de France masculine de handball serait éliminée de la Coupe du monde avant d’atteindre le dernier carré de cette compétition, organisée dans trois pays (Danemark, Norvège, Croatie), entre le 14 janvier et le 2 février. Le pivot de 36 ans aurait alors tout le temps de vaquer à ses occupations et de promouvoir l’autobiographie qu’il a sortie, en octobre 2024, avec son aîné, Nikola, légende du handball professionnel et jeune retraité du gymnases.
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Quand tant de sportifs, à l’heure de raccrocher leurs journées, optent pour des écrits à la première personne, agrémentés de photos, les deux frères ont choisi la bande dessinée pour retracer les grandes étapes de leur carrière dédiée à la petite balle collante. Réalisé par Néjib (scénario) et Christopher (dessin), Les frères Karabatiques. Tome 1. Les débuts (Casterman, 64 p., 11,95 euros) doit sa raison d’être à la passion qu’éprouvent Nikola et Luka pour le 9e art. Fervents lecteurs des grands classiques empruntés aux bibliothèques dans leur enfance (Astérix, Tintin, Gaston Lagaffe, Titeuf, etc.), ils n’ont jamais cessé de lire des albums une fois devenus adultes. Mœbius, Bilal, Soda, The Walking Dead ont copieusement occupé leur temps libre, voire les temps morts inhérents aux compétitions internationales auxquelles ils ont participé ensemble.
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