l’essentiel
En décembre dernier, le TLC a dominé les championnats de France par équipe de D2, six mois seulement après avoir remporté ceux de D3.
Mais où s’arrêtera le Toulouse Lutte Club ? Après avoir remporté les championnats de France par équipes de D3 en juin dernier, le club a réitéré cette performance un échelon plus haut, en D2, en décembre. Tout a commencé à Stiring-Wendel le 23 novembre où le club haut-garonnais devait terminer parmi les deux premiers de son groupe pour accéder à la demi-finale. Après avoir battu Reims 9-3, ils ont renversé les locaux 8-4, prenant ainsi la première place de leur groupe. “Il y avait une ambiance de folie, avec un seul tapis et leur public de chaque côté du tapis, on n’était vraiment pas les bienvenus”, sourit Soufyane Fassouh, l’un des dirigeants du TLC.
Le 14 décembre, direction Rouen pour disputer la demi-finale et espérer une finale. « Nous étions très stressés, d’autant plus que tout le monde nous disait que nous allions gagner. C’est le sport, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Dans une formule de 12 combats où les combats s’enchaînent les uns après les autres alternant lutte libre et lutte gréco-romaine, le TLC a battu Rouen 9-3, avant de surclasser le solide club de Colmar 10-2 en finale. Une performance d’autant plus impressionnante que le club de lutte toulousaine ne dispose pas de spécialiste de la lutte gréco-romaine. « Toutes les autres équipes ont un lutteur par catégorie, un lutteur libre et un lutteur Gréco. Un luxe que nous n’avons pas et qui exige que nos lutteurs sachent tout faire”, précise Soufyane Fassouh.
-Prochaines étapes pour les lutteurs toulousains : les championnats de France par équipe de D1 en novembre prochain, mais aussi trouver des sponsors pour ce club peu soutenu malgré ses résultats.
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