Commerce de Josh Anderson : la bévue de Kent Hughes

Le célèbre journaliste Frank Seravalli s’est montré cinglant dans son dernier article pour Daily Faceoff, revenant sur ce qu’il appelle la « grave erreur » de Kent Hughes.

En 2022, alors que Josh Anderson était au sommet de sa valeur, le directeur général du Canadien de Montréal n’a pas profité des nombreuses offres alléchantes que faisaient plusieurs équipes aspirantes pour obtenir le costaud ailier avant les séries éliminatoires.

Aujourd’hui, cependant, avec une performance décevante et un contrat lourd, Hughes pourrait avoir une seconde chance de corriger cette erreur.

À 30 ans, Josh Anderson continue de susciter l’intérêt pour la LNH. Malgré une modeste production de six buts et 15 points en 40 matchs cette saison, il reste un joueur attractif grâce à sa vitesse, sa puissance physique et son efficacité en désavantage numérique, un rôle dans lequel il s’est réinventé.

Même s’il n’est plus l’attaquant offensif que nous espérions, il demeure une présence utile sur la glace et dans le vestiaire.

Cependant, son contrat de 5,5 millions de dollars par an jusqu’en 2026 représente un défi pour les équipes intéressées.

Une retenue salariale pourrait être nécessaire pour faciliter une transaction, mais cela impliquerait des choix stratégiques complexes pour Kent Hughes, puisque le Canadien utilise déjà deux de ses trois espaces de retenue salariale pour Jake Allen et Jeff Petry, ce dernier étant toutefois libéré. le 1er juillet prochain.

Selon Frank Seravalli, plusieurs équipes demeurent intriguées par Anderson, notamment pour son potentiel en séries éliminatoires.

Avec son style de jeu robuste et sa capacité à s’imposer physiquement, il pourrait être un atout précieux pour une équipe en herbe.

Le défi pour Kent Hughes sera de déterminer si l’offre qu’il recevra sera suffisamment alléchante pour justifier de se séparer d’un joueur qui, malgré ses limites, contribue aux succès actuels de l’équipe.

Avec la date limite des échanges fixée au 7 mars, le Canadien se retrouve dans une position délicate. Après un début de saison où l’équipe dépasse les attentes et reste dans la course aux séries éliminatoires, la perspective de voir partir des joueurs importants comme Anderson ou Jake Evans pourrait briser le moral du vestiaire.

Comme le souligne Seravalli, échanger des joueurs alors que l’équipe est dans le top 8 ou proche du top 8 pourrait être considéré comme un message contradictoire.

Toutefois, des joueurs comme Evans, David Savard ou Joel Armia, tous en fin de contrat ou presque, pourraient représenter une bonne monnaie d’échange pour des équipes en quête de profondeur.

Hughes devra peser le pour et le contre : renforcer l’avenir de l’équipe ou capitaliser sur la dynamique actuelle.

La question autour d’Anderson reste complexe. D’une part, son contrat représente une charge importante pour une équipe en reconstruction.

Par contre, sa présence physique et son expérience font de lui un atout utile, surtout si le Canadien se qualifie pour les séries éliminatoires.

Comme le mentionne Seravalli, Anderson pourrait être un « cauchemar » pour ses adversaires en séries éliminatoires, mais le Canadien doit encore y arriver.

Kent Hughes a encore l’opportunité de profiter d’Anderson, malgré son erreur de 2022. Cependant, il devra naviguer avec prudence dans un marché où les équipes se concentrent sur la maximisation de chaque transaction.

La pression est forte, car chaque décision, qu’elle soit de retenir ou d’échanger un joueur clé, aura des répercussions importantes sur l’avenir de l’équipe et sur sa dynamique actuelle alors que le CH tente de se qualifier. pour la série.

L’avenir d’Anderson à Montréal pourrait bien se décider dans les prochaines semaines, et cette fois, Hughes ne peut pas se permettre de rater le train.

Josh Anderson pourrait également se frayer un chemin dans un accord plus important impliquant un joueur aux gros salaires comme Elias Pettersson.

Son contrat de 5,5 millions de dollars par an jusqu’en 2026, bien qu’imposant, pourrait être utilisé pour équilibrer les finances dans le cadre d’un échange majeur.

Ce n’est pas pour rien que son nom circule abondamment sur les réseaux sociaux à Vancouver.

Les Canucks, à la recherche de renforts physiques et d’éléments capables de briller en séries éliminatoires, pourraient voir en Anderson une opportunité d’ajouter une dimension robuste à leur attaque.

Malgré son rendement offensif en baisse, son style de jeu correspond à ce que recherchent de nombreuses équipes en herbe : un joueur rapide, puissant, prêt à s’imposer dans les moments cruciaux.

Dans un éventuel échange contre Elias Pettersson, Anderson pourrait devenir un salaire supplémentaire permettant aux Canucks d’absorber une partie du contrat colossal de 11,6 millions de dollars du centre suédois.

Ce rôle supplémentaire dans une transaction expliquerait pourquoi son nom revient sans cesse dans les rumeurs.

Pour acquérir Elias Pettersson, le Canadien devra offrir un énorme retour. Kirby Dach, dont la valeur explose grâce à ses récentes performances, deviendrait la pièce maîtresse du trade. Il offrirait aux Canucks un jeune centre capable de remplacer Pettersson à moyen terme.

À cela s’ajouterait le 13e choix au total au repêchage 2025, un atout précieux pour Vancouver, et Logan Mailloux, malgré ses doutes actuels, en raison de leur besoin criant d’un défenseur droitier.

Josh Anderson, en guise de salaire supplémentaire, compléterait l’échange en apportant une contribution physique immédiate à Vancouver.

Pour les Canucks, cet ensemble offrirait un mélange de jeunesse, de potentiel immédiat et d’expérience physique, répondant à bon nombre de leurs besoins.

Mais cela ne suffira pas. Il est clair que Vancouver voudra que Juraj Slafkovsky fasse partie de l’accord et Kent Hughes n’acceptera jamais cela.

Kent Hughes, malgré l’aspect « mission impossible » d’une transaction de cette ampleur, n’a pas dit son dernier mot dans le dossier Elias Pettersson.

L’inclusion de Josh Anderson comme élément salarial pourrait faciliter une entente, surtout si Vancouver le considère comme un atout avant les séries éliminatoires.

Avec un retour incluant Dach, Mailloux et le 13e choix, Hughes ne parviendra pas à convaincre les Canucks de laisser partir leur joueur vedette.

Nick Suzuki aurait dû être proposé… ou Juraj Slafkovsky…

En attendant, Kent Hughes doit trouver un moyen de se débarrasser de Josh Anderson, même dans le cadre d’un échange mineur.

Dire qu’il a eu la chance de l’échanger contre la lune…

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Dalin s’épuise en dépassant le Cap-Vert
NEXT 350 000 euros de travaux, fermeture de l’aire de jeux Jean Surre… Tout savoir sur l’organisation des Championnats du monde de canoë-kayak à Foix