Le rêve d’Eben Etzebeth avant le choc contre Toulouse

Alors que la Champions Cup reprend ses droits ce week-end pour son 3ème jourun match est particulièrement attendu par la planète ovale et ses adeptes : le duel entre les Sharks et le Stade Toulousain sur la pelouse du Hollywoodbets Kings Park de Durban ce Samedi 11 janvier à 16h15

Un choc des hémisphères, avec des équipes quasi au complet, qui risque d’éclipser les autres rencontres. Si les Toulousains pourront donc s’appuyer sur leur armada dirigée par Antoine Dupont, les Sharks enregistrent également des retours très significatifs, comme celui d’Eben Etzebeth.

La soif d’Etzebeth pour les titres de la Coupe des Champions

Au repos près d’un mois en raison d’une commotion cérébrale, le deuxième ligne de 33 ans devrait faire son grand retour contre Toulouse. Un match qui déterminera probablement l’avenir de son équipe pour la suite de la compétition. Actuellement, 4ème du groupe avec 5 unités, la troupe de Durban a besoin de points après un début de campagne mitigé avec une victoire à domicile contre Exeter (39-21) et une large défaite à Leicester (56-17).

Compétiteur dans l’âme, le double champion du monde veut revoir son équipe briller dans cette Coupe des Champions malgré les réticences de certains comme il le souligne dans le podcast du Times The Ruck : « Je pense que les joueurs qui n’ont jamais joué à l’étranger et les supporters ne comprennent pas encore l’importance et la valeur de cette compétition. […] Pour moi, c’est de loin la plus grande compétition au monde. Au fil des années, le rugby sud-africain et ses supporters se rendront compte de l’ampleur et de la valeur de ce titre. Si tu gagnes, tu as une étoile sur le maillot, c’est quelque chose d’énorme. »

Un duel entre « gros canons »

Eben Etzebeth concède encore que la présence d’équipes de l’hémisphère sud complique la logistique, les plannings et les ambitions… mais pour lui, c’est une question d’adaptation : « Nous sommes les nouveaux arrivants, nous devons simplement nous adapter. Si nous continuons à nous plaindre, aucun de nous ne gagnera […] Ce serait formidable si une équipe sud-africaine gagnait dans un avenir proche. »

Un succès sur la scène européenne que le natif du Cap avait déjà connu l’année dernière avec la Challenge Cup. Mais porter dans ses bras la petite sœur de la Champions Cup ne satisfaisait pas le Springbok avec 131 sélections : «On sait que ce n’est pas la compétition dans laquelle se retrouvent les grands. Je veux avoir plus de succès avec les Sharks en Europe. »

A ce niveau, pas d’inquiétude, l’adversité risque d’être au rendez-vous ce samedi 11 janvier, vers 16h15, pour Eben Etzebeth et son équipe qui ne pouvaient espérer une opposition plus coriace avec des Toulousains qui marchent sur l’eau depuis le début des jeux européens.

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