Les menaces de la DNCG ont fini par porter leurs fruits pour l’OL. A quatre jours de sa comparution devant la commission de recours de la Fédération pour contester l’interdiction de recrutement et de contrôle des salaires prononcée le 15 novembre dernier par la DNCG, le président de l’OL John Textor semble déterminé à montrer ses lettres de créance à une autorité qui n’a cessé de demander pendant des mois pour obtenir des garanties de stabilité financière.
D’autant qu’il semble enfin accepter les règles du jeu du gendarme financier du football français. Cela a commencé avec la vente de Jeffinho à Botafogo et celle de Gift Orban à Hoffenheim, sans oublier le départ d’Anthony Lopes à Nantes, et cela pourrait se poursuivre plus ou moins rapidement avec la vente des actions que l’Américain possède dans le Crystal Palace. club.
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Une DNCG à l’écoute de la fantaisie américaine ?
En effet, selon L’équipele patron d’Eagle serait entré en négociations exclusives avec un groupe d’investisseurs saoudiens, prêts à apporter les 180 millions d’euros demandés par Textor pour céder ses parts dans le pudding anglais. Si le processus devrait logiquement prendre un peu de temps, de telles négociations ne se faisant pas d’un simple claquement de doigts, et que le club lyonnais ne recevra pas la totalité de la somme dans ses caisses, ces mesures n’en sont pas moins autant de gages de bonne foi donnés par le Shérif de l’OL à la DNCG.
Il y a peu de chances que cela lève la menace d’une rétrogradation en Ligue 2 avant la fin mai, mais peut-être acceptera-t-il de se montrer indulgent en revoyant avec légèreté le contrôle de la masse salariale et l’interdiction de transfert prononcée récemment. De quoi donner un peu de répit au board lyonnais, alors que, sur le terrain, malgré une victoire difficile et étriquée contre Montpellier, la bande de Pierre Sage, qui reste sur trois victoires en cinq matches de championnat, n’est plus qu’à cinq points. de l’OM, dauphin du PSG.
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