Après une nouvelle sortie laborieuse et cette victoire à la dernière minute face à l’équipe de Toulouse C, l’international a tenu à rassurer ses supporters.
L’enfer était promis aux enfants toulousains et c’est La Rochelle qui n’est pas si loin de l’enfer…
Je n’ai pas encore beaucoup d’expérience mais ça ressemblait à un match piège. Il faut d’abord éviter de promettre l’enfer à qui que ce soit. Un peu d’humilité… Par contre, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on n’est pas passé loin de… peut-être pas d’être corrigé mais de perdre à domicile. Nous devons nous concentrer davantage sur nous-mêmes. J’ai l’impression que nous avons toutes les clés du succès mais nous n’arrivons pas à trouver le cadenas.
Y a-t-il un souci ?
Non, ce n’est pas le bon terme. Il y a une volonté de résoudre ce problème. Sans être nostalgique, je pense que nous avons tous en tête cette période d’il y a deux ou trois ans – et je ne dis pas qu’elle est terminée – où nous étions conquérants. Où on a réussi à trouver des solutions dans ce type de match piège. Nous avons cette expérience où les choses ont fonctionné pour nous. Là, on a l’envie de trouver des solutions. Personne n’est inquiet. Nous sommes tous toujours enthousiastes et nous avons tous envie d’aller de l’avant. Après, on reste lucide, on sait que les choses ne se passent pas comme il y a deux, trois ans. Nous ne faisons pas l’autruche, mais personne n’abandonne. Le résultat, contre Toulouse, n’était pas celui que nous espérions car nous avions vraiment envie de faire du grand spectacle et de gagner avec la manière.
Le contenu ne gâche-t-il pas la célébration du centième guichet consécutif en Top 14 à Deflandre, justement ?
Nous sommes perfectionnistes. Cent matches à guichets fermés, dans l’histoire d’un club, c’est exceptionnel et nous aurions aimé offrir quelque chose de très beau à nos supporters. Ce n’est même pas pour nous car, je cite, nous avons quatre points. Mais nous avons voulu transmettre de la joie à tous ceux qui nous suivent chaque week-end, à tous ceux qui voyagent, qui paient leurs abonnements Canal ou stade. Je suis très heureux quand tous ces gens viennent investir leur temps et leur argent pour nous soutenir. C’est vrai que ça ne va pas bien en ce moment mais je voudrais exprimer toute notre gratitude et que nous voulons faire au mieux pour nos supporters.
Comprenez-vous les questions sur vos capacités à atteindre votre double objectif ?
Sachez que nous sommes les premiers frustrés. Jusqu’à présent, il est certain que nous n’avons pas montré la meilleure image. Si nous avions la solution, ce serait beaucoup plus simple… Mais nous avons la volonté de gagner. Lorsque nous sortons, à aucun moment nous ne pensons que nous sommes dans une impasse. Ce n’est vraiment pas l’idée. Au contraire. Nous sommes très désireux de corriger cela.
Toulouse est-il encore plus « effrayant » après ce match où son tank grandit encore plus ?
La peur, non. J’ai du respect pour les jeunes, ils avaient la volonté de gagner et ils ont tout fait pour y parvenir. Cela ne veut presque rien dire qu’ils attachent. Je me souviens qu’il y a quelques années, quand on envoyait une équipe un peu comme ça, c’était difficile de faire de bonnes performances. Ils y arrivent. Ils travaillent dans ce sens. C’est aussi bien qu’ils soient récompensés.