Il y avait une tension notable dans le studio 98.5 Sports hier alors que Stéphane Waite, ancien entraîneur des gardiens du Canadien, se retrouvait face à l’échec qu’il s’efforçait tant de nier.
Invité au micro de Louis Jean, Waite, fidèle à lui-même, a farouchement défendu son ancien protégé, Cayden Primeau, refusant catégoriquement d’admettre que ce dernier n’ait pas été à la hauteur des attentes.
Mais plutôt que d’admettre ses erreurs, Waite a pointé du doigt l’organisation canadienne, accusant l’équipe d’avoir mal géré le développement du jeune gardien.
Pendant des années, Stéphane Waite a présenté Cayden Primeau comme le gardien de but de l’avenir du Canadien, allant jusqu’à suggérer qu’il surpasserait Samuel Montembeault, qu’il qualifiait souvent de gardien de but limité.
« Je ne pense pas que Samuel Montembeault soit un gardien numéro un. Je pense que Cayden Primeau a plus de talent. avait-il affirmé à plusieurs reprises, alimentant un favoritisme flagrant.
Aujourd’hui, les faits contredisent cette affirmation. Alors que Montembeault s’est consolidé comme un gardien de but fiable dans la LNH, Primeau affiche des statistiques épouvantables : une moyenne de buts alloués de 4,70 et un pourcentage d’arrêts de ,836, les pires de la ligue cette saison.
Au lieu de reconnaître que Primeau n’était tout simplement pas à la hauteur, Waite a préféré rejeter la faute sur le Canadien.
« Cayden n’a pas été bon cette saison, je l’admets. Mais il avait besoin d’aide, et elle n’est jamais venue. Nous n’avons pas aidé Cayden et cela me déçoit vraiment. dit-il, visiblement frustré.
Waite reproche à l’organisation de ne pas offrir un environnement propice à la progression de Primeau, citant le ménage à trois de l’an dernier, où Primeau a partagé le filet avec Montembeault et Jake Allen, comme preuve de mauvaise gestion.
Ces excuses sont toutefois difficiles à convaincre. Primeau a eu plusieurs occasions de prouver sa valeur, et à chaque fois, il n’a pas pu livrer la marchandise.
Le refus de Stéphane Waite de reconnaître le succès de Montembeault ajoute une couche supplémentaire au malaise.
Depuis le début de la saison, Montembeault a démontré qu’il peut jouer le rôle de gardien numéro un, malgré les doutes constants de Waite.
Montembeault, fatigué des critiques, a récemment admis :
« Oui, ça peut piquer quand j’entends ses critiques. »
Et pourtant, même maintenant, alors que Montembeault est l’un des rares points positifs de la saison des Canadiens, Waite continue de minimiser sa performance.
« Il faut faire attention avec Sam, il a avoué que ses jambes commençaient à être lourdes… c’est un signe de fatigue ! »» insista-t-il, comme pour détourner l’attention de ses succès.
Alors que Jakub Dobes s’apprête à disputer son premier match dans la LNH, Waite n’a pas manqué d’exprimer ses inquiétudes à son sujet.
“J’ai peur que nous l’apportions à Montréal et que nous ne le jouions pas assez.” » a-t-il déclaré, prédisant que Dobes pourrait subir le même sort que Primeau.
Mais contrairement à Primeau, Dobes arrive avec une solide réputation et un potentiel impressionnant, ce qui suscite déjà beaucoup d’espoir chez les partisans et la direction.
Le malaise dans le studio 98.5 Sports était palpable. Louis Jean, avec son style incisif, a tenté de pousser Waite à admettre qu’il avait peut-être surestimé Primeau et sous-estimé Montembeault.
Mais Waite, fidèle à son entêtement, a refusé de proposer un mea culpa.
Ce refus d’accepter ses erreurs lui donne une mauvaise image, non seulement auprès des auditeurs, mais aussi auprès des joueurs qu’il critique ou loue.
Parfois, admettre ses erreurs est le signe d’être formidable. Waite n’a pas l’air très bien.
Soumis au ballottage aujourd’hui, l’avenir de Primeau avec le Canadien est désormais scellé. Cette décision marque la fin d’un long chapitre de promesses non tenues et de mauvaises prédictions.
Pour Stéphane Waite, c’est une leçon difficile à digérer. Son attachement affectif à Primeau et son entêtement à dénigrer Montembeault ont créé un fossé entre lui et la réalité.
En entraînant Primeau, il pense que c’est la 8ème merveille du monde. Il est temps qu’il ouvre les yeux.
Et aujourd’hui, alors que Montembeault continue de prouver sa valeur, Waite reste coincé dans le passé, incapable d’admettre qu’il avait tort.
Le malaise de Stéphane Waite au micro de Louis Jean reflète une incapacité à accepter l’évidence : Cayden Primeau n’était pas le prodige annoncé, et Samuel Montembeault est, contre toute attente, le véritable pilier devant le filet du Canadien.
Si Waite avait simplement reconnu ses erreurs et offert ses félicitations à Montembeault, il aurait fait preuve d’une grandeur d’esprit que plusieurs attendent de lui.
Mais en s’accrochant à des excuses et en s’attaquant à l’organisation, il laisse au contraire l’image d’un homme incapable de tourner la page.
Le temps est venu pour Waite, comme Primeau, d’accepter la réalité et de regarder vers l’avenir.
Mais il semble que ce moment de vérité n’arrivera pas aujourd’hui.
Au lieu de célébrer le succès de Samuel Montembeault, Waite s’est concentré à détourner l’attention sur les prétendus échecs de l’organisation du Canadien dans le développement de Cayden Primeau.
Ce comportement, perçu par beaucoup comme un manque de classe, révèle une difficulté à admettre qu’il s’est trompé depuis le début.
Depuis son arrivée avec le Canadien, Samuel Montembeault doit composer avec des doutes constants. Ces critiques, alimentées par Waite, allaient bien au-delà de simples analyses techniques :
«Montembeault n’est qu’un gardien par défaut. Il n’a pas les qualités d’un numéro un, et Primeau est beaucoup plus talentueux.» Waite répétait inlassablement.
Mais la réalité aujourd’hui est bien différente. Montembeault a su progresser grâce à une résilience et une éthique de travail exemplaire.
Son acharnement lui a permis non seulement de s’imposer comme un pilier fiable pour le Canadien, mais également d’attirer l’attention des décideurs de Hockey Canada.
Sa nomination comme gardien de but de l’équipe nationale est une preuve éclatante de ses qualités et de sa progression constante.
Lors de son apparition au 98.5 Sports, Waite semblait incapable d’offrir de sincères félicitations à Montembeault. Il a plutôt préféré détourner le sujet pour critiquer l’organisation canadienne et défendre Primeau, son ancien protégé.
« Nous n’avons pas aidé Cayden Primeau. Il était mal encadré, ce qui explique sa chute. »
Ces commentaires, bien qu’ils mettent en lumière certains problèmes dans la gestion de Primeau, masquent mal le refus de Waite de reconnaître le succès de Montembeault.
Pire encore, ils traduisent une incapacité à admettre qu’il s’est gravement trompé sur l’avenir des deux gardiens.
Waite n’a jamais caché son scepticisme à l’égard de Montembeault, mais ses critiques sont devenues personnelles à plusieurs reprises.
« C’est l’un des pires numéros un de la ligue. Cela ne tient que grâce aux circonstances. » a-t-il déclaré en pleine saison, un commentaire qui résonne aujourd’hui comme une attaque gratuite et infondée.
Ces jugements, combinés à la défense acharnée de Primeau malgré des performances épouvantables, ont créé un malaise persistant.
Samuel Montembeault, pour sa part, a choisi de répondre sur la glace, là où ça compte vraiment.
Cayden Primeau, souvent présenté par Waite comme un prodige en devenir, n’a pas été à la hauteur des attentes. Avec des statistiques qui le placent parmi les pires gardiens de la LNH, force est de constater qu’il ne représente plus l’avenir du Canadien.
Pourtant, au lieu d’admettre que Primeau n’a pas réussi, Waite continue de blâmer l’organisation. Il refuse d’accepter que Primeau ait eu de multiples opportunités, mais qu’il n’ait tout simplement pas su les saisir.
Ce refus d’accepter ses erreurs contraste fortement avec l’attitude de Montembeault, qui, malgré les critiques incessantes, a continué à œuvrer dans l’ombre pour devenir le gardien qu’il est aujourd’hui.
Louis Jean a tenté, à plusieurs reprises, de ramener la discussion aux réalisations de Montembeault. Mais Waite, fidèle à son habitude, a préféré approfondir ses justifications.
Admettre ses erreurs aurait pu être un moment de grâce, un signe de grandeur d’esprit. Mais Waite s’est plutôt replié sur une rhétorique défensive, cherchant à minimiser les réalisations de Montembeault et à détourner l’attention vers Primeau.
Pendant que Waite continue de défendre l’indéfendable, Montembeault avance, concentré sur son objectif de s’imposer comme gardien d’élite.
Samuel Montembeault a démontré qu’il était possible de surmonter les obstacles avec classe et persévérance. Stéphane Waite, quant à lui, laisse derrière lui l’image d’un critique obstiné, incapable de reconnaître la réalité.
En fin de compte, le hockey, comme la vie, récompense ceux qui travaillent dans les coulisses et laissent leurs actions parler en leur faveur.
Montembeault en est la preuve vivante, et son parcours est une leçon pour tous ceux qui doutent encore de lui.
Stéphane Waite ferait bien d’en prendre note.