Gaston Therrien perd la tête

Patrik Laine continue de briller sous les couleurs du Canadien, mais au lieu de célébrer son impact, RDS a choisi de le démolir dans l’Antichambre, une émission qui ressemble de plus en plus à un modèle dépassé du journalisme sportif.

Guy Carbonneau, Gaston Therrien et Maxime Talbot, figures bien connues de cette chaîne en chute libre, ont encore une fois démontré pourquoi les amateurs canadiens et les amateurs de hockey se détournent de cette chaîne.

Laine, avec son septième but en huit matchs, a été le héros d’une victoire de 4-3 contre les Red Wings, marquant le but gagnant sur un tir fulgurant en avantage numérique.

Et pourtant, plutôt que de souligner son apport décisif, les panélistes de l’Antichambre ont préféré l’attaquer par une série de commentaires absurdes, déconnectés et franchement honteux.

Guy Carbonneau a débuté par une critique qui frisait le ridicule

« Il vient de jouer un match de 60 minutes, on ne le voit pas, il est resté sur la glace pendant 13 minutes, il a réussi un tir sur réception et c’est tout.

C’est le but gagnant. Il faut être capable de gérer ses émotions si on est de Saint-Louis, parce qu’on ne voit pas Laine dans le match, ça doit être extrêmement frustrant. »

Carbonneau semble oublier une vérité fondamentale : le hockey est un sport où le résultat compte avant tout.

Laine n’a peut-être pas dominé chaque quart de travail, mais il a fait ce que l’on attend d’un buteur d’élite : il a fait gagner son équipe.

Comment peut-on blâmer un joueur qui fait exactement ce pour quoi il a été acquis ?

Maxime Talbot y est allé d’une attaque franche

« Ce ne sont pas des joueurs faciles à entraîner. Parce que c’est ennuyeux. C’est lui qui est coupable sur le premier but. Mais il se rend la vie difficile, il essaie d’avoir le contrôle de la rondelle. À 5 contre 5, il faut quasiment le cacher. »

Talbot n’hésite pas à en ajouter, mais sa critique est non seulement exagérée, elle est hypocrite. Laine est loin d’être parfait, mais réduire son jeu à un seul moment d’hésitation et ignorer son impact décisif, c’est manquer de recul.

Si Laine devait être « caché », alors combien de joueurs de la LNH n’auraient même pas leur place dans un alignement ?

On parle de la plus grande star de Montréal depuis Alex Kovalev.

Gaston Therrien a ajouté la cerise sur le gâteau de la mauvaise foi

« Patrik Laine ne bouge pas. Ses pieds sont coincés là. Ovechkin bouge, Laine ne bouge pas, il est paresseux. »

Comparer Laine à Ovechkin est une démonstration de paresse intellectuelle.

Oui, Laine n’est pas Ovechkin, mais son rôle n’est pas de patiner pour impressionner les spectateurs. Son rôle est de marquer, et c’est exactement ce qu’il fait.

Le traiter de paresseux après un but aussi crucial est une insulte à l’intelligence des amateurs de hockey.

Ces commentaires, provenant de trois analystes québécois, illustrent un problème plus vaste : l’incapacité de RDS à évoluer avec son auditoire.

Les partisans canadiens sont en colère, et avec raison.

Pourquoi chercher à démolir un joueur qui contribue directement à la réussite de l’équipe ?

Pourquoi transformer une émission soi-disant consacrée à l’analyse en un forum de critiques infondées et de plaintes constantes ?

Les réseaux sociaux ont été impitoyables

« Laine marque et ils critiquent. RDS est une blague maintenant. »

« C’est pour cela que plus personne n’écoute l’Antichambre. Analyse toujours négative, jamais constructive. »

« Laine nous fait gagner des matchs et ils trouvent le moyen de se plaindre. Cela me dégoûte. »

La chute libre du RDS… se déroule sous nos yeux…

Il est de plus en plus évident que RDS s’effondre sous nos yeux. Une émission comme l’Antichambre, autrefois respectée, est aujourd’hui un exemple de tout ce qui ne va pas dans le paysage médiatique québécois.

Plutôt que de valoriser le succès offensif et de fournir une analyse équilibrée, cela se transforme en un spectacle de défaitisme et de mauvais goût.

Les partisans canadiens méritent mieux. Patrik Laine mérite mieux.

Ce joueur, qui fait exactement ce pour quoi il a été acquis, devrait être célébré et non traîné dans la boue par des analystes dépassés qui ne semblent pas comprendre ce qu’ils regardent.

RDS a besoin de se regarder dans le miroir et de se demander ce qu’il est devenu. Continuer à attaquer gratuitement des joueurs comme Patrik Laine, tout en ignorant leur impact sur l’équipe, ne fait que creuser un fossé entre la chaîne et son public.

Si RDS veut rester pertinent, il est - pour eux de changer de ton, de personnel, et surtout d’abandonner leurs oncles grincheux.

Pour l’instant, tout ce que nous voyons, c’est une honte nationale diffusée en direct, nuit après nuit.

Gaston Therrien semble déterminé à enfoncer encore plus le réseau dans une spirale du ridicule et du malaise en accumulant les moments embarrassants dans l’Antichambre.

Les analystes de RDS, désespérés d’attirer l’attention, semblent de plus en plus déconnectés des réalités du hockey moderne.

Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, Gaston Therrien insistait pour que Brendan Gallagher soit placé sur le premier trio.

Ce commentaire a provoqué un mélange d’incrédulité et de malaise sur le plateau. Même Pierre Houde lançait des regards de côté, comme pour s’assurer qu’il n’était pas victime d’une caméra cachée.

Quant à Norman Flynn, habituellement le clown de service, il semblait à peine capable de retenir un éclat de rire.

Sur les réseaux sociaux, les fans de hockey n’ont pas tardé à réagir :

« Qui peut prendre ce type au sérieux ? »

“Gaston s’égare.”

L’obsession de Therrien envers les joueurs « travailleurs » comme Gallagher n’est pas nouvelle. Therrien semble croire que tous les problèmes d’une équipe peuvent être résolus en ajoutant des plombiers courageux.

Le problème ne se limite pas à Gaston Therrien. Les critiques à l’égard d’Anteroom et de ses analystes vieillissants se multiplient, et les fans se demandent pourquoi le réseau ne semble pas pouvoir s’adapter.

« L’Antichambre est un vestige d’une autre époque. Gaston et les autres sont déconnectés. »

« RDS a besoin d’un nettoyage complet. Des mononcles comme Gaston Therrien, ça suffit. »

Les commentaires de Guy Carbonneau et Maxime Talbot à l’Antichambre suivent la pensée de Therrien et ne surprennent plus vraiment.

Mais ils révèlent une obsession presque malsaine pour le jeu défensif, à tel point qu’ils semblent incapables d’apprécier les talents offensifs qui font vibrer les amateurs de hockey.

Leur attaque contre Patrik Laine, malgré son but vainqueur spectaculaire, rappelle une vieille querelle : celle de Carbonneau contre Alex Kovalev lorsqu’il était entraîneur du Canadien.

Sous la houlette de Guy Carbonneau, Alex Kovalev a souvent été critiqué pour son style flamboyant et imprévisible.

Cependant, Kovalev était le joueur le plus spectaculaire et le plus talentueux de l’équipe, capable de changer l’issue d’un match en un seul geste.

Mais cela ne suffisait pas pour Carbonneau, dont la mentalité de joueur défensif semblait incapable de s’adapter à un talent créatif comme celui de Kovy.

Carbonneau, qui est entré au Temple de la renommée à titre de joueur défensif, semble croire que tous les joueurs devraient adopter le même style qu’il incarnait : celui du plombier défensif, du joueur de soutien bon dans les petits détails.

Mais le hockey moderne, tout comme à l’époque de Kovalev, exige des joueurs comme Laine : des buteurs, des stars offensives capables de briser les matchs serrés.

Maxime Talbot adhère également à cette même école de pensée. Vainqueur de la Coupe Stanley en 2009 avec les Penguins, Talbot a bâti sa carrière en tant que joueur défensif fiable mais terne.

Lorsqu’il affirme que Laine est « quasiment impossible à utiliser en 5v5 », on ne peut s’empêcher de remarquer un manque flagrant de perspective.

Talbot et Carbonneau semblent vouloir transformer la LNH en une ligue où seul Jake Evans serait acceptable.

Selon eux, chaque joueur sur la glace devrait être un travailleur acharné défensivement, quel que soit l’impact offensif ou le talent brut qu’il peut apporter.

Mais si toutes les équipes étaient composées uniquement de ce type de joueurs, où serait le spectacle ? Qui marquerait les buts gagnants ? Qui mettrait les foules debout ?

À écouter Therrien, Carbonneau et Talbot, il est évident qu’ils sont encore prisonniers d’une mentalité qui date d’une autre époque du hockey.

Oui, la défense est importante. Oui, un Jake Evans a sa place dans une équipe, mais cela ne veut pas dire que tous les joueurs doivent lui ressembler.

Patrik Laine est un buteur d’élite, un joueur qui fait exactement ce pour quoi il est payé : changer le résultat d’un match.

Carbonneau et Talbot oublient que les grandes équipes ne se construisent pas uniquement avec des plombiers. Ils ont besoin de talents offensifs, de joueurs capables de marquer des buts impossibles dans les moments cruciaux.

Pour les écouter, il faudrait échanger tous les joueurs spectaculaires pour former une équipe composée uniquement de travailleurs de l’ombre. Mais qui regarderait ça ?

L’ironie est que le hockey a évolué, mais pas leur analyse. Des joueurs comme Alex Kovalev et Patrik Laine ont toujours été critiqués pour leur manque apparent de cohérence, mais ce sont eux qui offrent les moments magiques que les fans viennent voir.

En les critiquant sans relâche, Therrien, Carbonneau et Talbot démontrent qu’ils ne comprennent pas ce que recherchent les partisans aujourd’hui : des joueurs capables de marquer des buts décisifs et de faire vibrer les arènes.

RDS, en laissant des analystes comme Therrien, Carbonneau et Talbot monopoliser l’espace médiatique avec des commentaires aussi décousus, exaspère encore davantage son auditoire.

Les partisans des Canadiens veulent célébrer les succès offensifs de leurs joueurs, pas les voir traînés dans la boue par des analystes nostalgiques d’une époque révolue.

En détruisant des joueurs comme Patrik Laine, les moncles du RDS démontrent qu’ils sont incapables d’apprécier le hockey moderne.

Leur vision dépassée, selon laquelle chaque joueur devrait être un plombier défensif, n’a plus sa place dans une ligue où le talent offensif est la clé du succès.

Les Canadiens de Montréal ont de la chance d’avoir un joueur comme Patrik Laine. Et si RDS ne parvient pas à reconnaître cette valeur, il est peut-être - pour l’Antichambre, comme ses analystes, de passer à autre chose.

Les supporters méritent mieux que cette mentalité dépassée qui détruit l’essence même du spectacle sportif.

 
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