car le Bergerac Périgord Club “n’a plus les moyens d’être en Equipe Nationale 2”

car le Bergerac Périgord Club “n’a plus les moyens d’être en Equipe Nationale 2”
car le Bergerac Périgord Football Club “n’a plus les moyens d’être en Equipe Nationale 2”

« Difficile », « compliqué », « difficile ». Les adjectifs utilisés lundi 16 décembre par le président du Bergerac Périgord Club (BPFC) pour qualifier la situation financière de la structure n’étaient pas positifs. Après une saison 2023-2024 terminée avec un budget de 1,650 millions d’euros, le club a été contraint de réduire ses dépenses de 30% pour cette nouvelle année. La prévision prévoit environ 1,1 million de dépenses et de revenus pour 2024-2025, soit environ 500 mille euros de moins.

Au final, le résultat de l’exercice 2023-2024 s’élève à -27.506 euros. Cela s’explique notamment par la perte des licences de club (35 000 euros) liée au retrait de trois points par la police financière de la Fédération française de football. L’actif reste positif à 83 297 euros mais la Direction nationale du contrôle de gestion invite le club à “être vigilant”.

Des revenus en baisse

Eliminé dès le premier tour de la Coupe de , BPFC ne peut pas compter sur les 220 000 euros de recettes que sa carrière lui a permis de récolter l’an dernier. Par ailleurs, la « somme rêvée » de 668 000 euros de sponsoring récoltée la saison dernière ne sera pas atteinte. Pour le président, comme pour Christophe Fauvel, l’ancien président présent, la situation politique incertaine rend le contexte « très difficile » pour le démarchage d’entreprises.

« Et les subventions sont torpillées », observe Laurent Beaumois. Nous n’aurons rien de la Région et rien du Département qui nous a donné 25 mille euros la saison dernière. » Le club espère obtenir 135 000 euros d’aide cette année et se retrouve « en retard » sur les sponsorings et le mécénat. Il devra également faire face au surcoût lié à la montée des moins de 19 ans en équipe nationale cette année, estimé à 80 000 €. Mais aussi aux frais de transport de l’équipe porte-drapeau, inscrite dans le groupe Sud-Est. Bref, “le patient est malade”, estime Laurent Beaumois qui estime que “Bergerac n’a plus les moyens d’être en National 2”. .

Vers une société par actions ?

Le budget BPFC, construit pour cette saison avec Paul Fauvel, affiche donc une baisse « drastique » des salaires. Le président prévoit un résultat net de 2.000 euros d’ici 2025. Mais pour le sélectionneur il reste “des raisons d’espérer en plein hiver”. Avec des modalités d’économies qui impliqueraient l’achat d’un bus mais aussi une évolution de forme pour le BPFC. « Pour moi, le modèle associatif a survécu. Le projet serait de créer une société par actions de sport professionnel avec actionnaires, a expliqué Laurent Beaumois. L’association serait libérée de N2 tout en conservant ses parts dans la société. »

Des discussions avancées auraient lieu avec des dirigeants d’entreprises plus susceptibles de devenir actionnaires que mécènes. Mais l’objectif du bureau est de récolter des fonds dans un « délai très court ». « La question est de savoir si nous aurons le - de réaliser ce rêve », observe le président. Rappelons qu’en 2023 Christophe Fauvel a réuni une dizaine d’investisseurs prêts à participer à l’aventure dans le cadre du rapprochement avec Trélissac.

De son côté Laurent Beaumois lance un appel aux bénévoles, notamment aux managers prêts à s’engager dans la finance, la communication ou la gestion du club d’affaires.

Sur le plan sportif

Interrogé sur une éventuelle descente en N3, le président a répondu qu’il n’imaginait pas les joueurs abandonner. “Il y a beaucoup de talent dans cette équipe”, a-t-il souligné. Nous avons eu de nombreux joueurs blessés ou suspendus que nous allons récupérer. »

 
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