Après une défaite de 4-2 contre les Jets de Winnipeg, l’attention s’est rapidement déplacée hors de la patinoire vers les tensions entre Martin St-Louis et deux journalistes bien connus : Martin McGuire du 98,5 FM et Simon-Olivier Lorange de Cogeco.
La caméra, stratégiquement braquée sur eux après le match, a forcé Saint-Louis à répondre avec un semblant de respect, une rareté venant d’un entraîneur qui, quelques heures auparavant, les avait publiquement humiliés.
Mais le malaise était évident. Vous devez absolument voir ce segment vidéo.
Pauvre Saint-Louis, obligé d’avoir des cours.
Lors de la conférence de presse d’après-match, tous les regards étaient tournés vers Saint-Louis. Il savait qu’il ne pouvait ignorer la présence de McGuire et Lorange, les deux victimes de son attitude condescendante lors du précédent point de presse.
Contrairement à ses habitudes, il essayait de rester respectueux, même si son ton stupide et son langage corporel restaient révélateurs de son agacement.
«J’ai aimé ce que j’ai vu. J’ai aimé le jeu chez Slaf. J’ai aimé le jeu à Newhook. Je suis encouragé par ce que ce groupe peut accomplir. »
Cette déclaration, bien que positive en apparence, sonnait creux, surtout dans le contexte d’une autre défaite où des pénalités coûteuses ont condamné l’équipe en première période.
La caméra est restée concentrée sur McGuire et Lorange tout au long de la conférence, rappelant subtilement à St. Louis que ses actions étaient scrutées.
Le malaise était palpable, et même si Saint-Louis répondait plus poliment que d’habitude, on sentait son irritation.
Le climat tendu entourant les Canadiens de Montréal s’est aggravé avant même le début du match contre les Jets, lorsque Martin St-Louis a envoyé Martin McGuire, la voix officielle du CH sur le réseau Cogeco, et Simon-Olivier Lorange, journaliste réputé de La Presse, lors le point de presse d’avant-match.
Lors de l’interrogatoire, St-Louis s’est montré impatient, condescendant et, selon plusieurs témoins, carrément stupide dans ses réponses.
Cette réponse, accompagnée d’un ton dédaigneux, a laissé McGuire visiblement mal à l’aise. Pourtant, le journaliste n’avait fait son travail qu’en essayant de comprendre comment le sélectionneur entendait remotiver ses joueurs après une humiliation publique.
Quand ce fut au tour de Simon-Olivier Lorange de poser une question sur les ajustements tactiques, St-Louis se montra encore plus cinglant.
Le ton aigu et l’agressivité de St-Louis jettent un froid dans la salle et Lorange, bien qu’habitué à poser des questions difficiles, semble hésiter à poursuivre.
La séquence a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, où beaucoup ont dénoncé l’attitude de St-Louis.
Quand on est entraîneur dans la LNH, il faut être capable de répondre aux journalistes, même après une défaite. St. Louis agit comme s’il était intouchable, mais ce n’est pas le cas.
L’inconfort provoqué par Saint-Louis avant le match a mis encore plus de pression sur ses épaules. Lorsque la caméra s’est concentrée sur McGuire et Lorange après la défaite contre les Jets, on avait l’impression que l’entraîneur n’avait plus le choix : il devait cette fois répondre avec respect, même si son ton restait distant et froid.
Malgré ses efforts pour apaiser les tensions en vantant les mérites de ses joueurs après le match, le mal était fait.
Cette altercation publique a renforcé l’idée que St-Louis commence à perdre le contrôle non seulement de son vestiaire, mais aussi de son image médiatique.
Martin St-Louis semble avoir de plus en plus de difficulté à gérer la pression médiatique dans un marché aussi intense que Montréal.
Si ses résultats sur la glace continuent de décevoir, les tensions avec les journalistes risquent de devenir un problème encore plus grave pour sa survie en tant qu’entraîneur-chef.
Il a tenté de distraire en se concentrant sur le premier objectif de carrière de Lane Hutson :
« C’est incroyable de voir à quel point ce jeune est apprécié par ses coéquipiers. Tout le monde sur le banc était excité. »
Mais malgré cet éloge, le sujet de Lane Hutson n’a pas suffi à effacer le poids des tensions qui flottaient dans la salle.
St-Louis a également été confronté à des questions sur les nombreuses pénalités inutiles qui ont permis aux Jets de creuser l’écart :
« Oui, c’est dur pour les joueurs. La frontière est ténue entre être combatif et aller trop loin. Mais nous avons été très combatifs ce soir, et cela m’a encouragé. »
Toutefois, les défenseurs et les analystes ne sont pas naïfs. Des pénalités stupides, comme celle de Kirby Dach en début de match ou celle de Christian Dvorak qui a conduit à une double supériorité numérique, témoignent d’un manque flagrant de discipline.
Michel Bergeron, encore une fois, n’a pas hésité à critiquer cette gestion :
« Si vous accordez six jeux de puissance à une équipe qui a un taux de conversion de 30 %, vous méritez de perdre. Saint-Louis doit établir des règles claires. »
Saint-Louis a continué à défendre Juraj Slafkovsky, malgré des performances en chute libre. Son éloge du jeune Slovaque semblait percutant, surtout lorsqu’il disait :
«Slaf était bien ce soir. Il s’est bien intégré à Suzuki et Caufield. »
Pour tenter d’apaiser les tensions, St-Louis a souligné les aspects positifs de la prestation contre les Jets :
« Après notre troisième période contre Pittsburgh, ce soir, c’était un gros rebond. Nous avons fait preuve de beaucoup de combativité. »
Mais ce discours ne suffit plus. Les erreurs tactiques et les incohérences dans la gestion des lignes et des équipes spéciales continuent de miner la crédibilité de St. Louis auprès des partisans et des médias.
Le malaise qui entoure Martin St-Louis, exacerbé par ses relations tendues avec des journalistes influents comme McGuire et Lorange, est révélateur d’une organisation en crise.
Si Saint-Louis continue sur cette voie, il ne suffira pas de parler de progrès mineurs ou de saluer les efforts de ses joueurs pour calmer la grogne.
À Montréal, la seule vraie réponse réside dans les résultats. Et pour le moment, ceux-ci continuent de faire défaut.
Tomber dans le mépris n’est pas la solution. La prochaine fois, espérons qu’il se montrera respectueux même si la caméra n’est pas braquée sur ses victimes.