Terrer! Terre ! Ne pas paniquer! Dans cette dixième édition du Vendée Globe, au cœur de l’océan Indien, aucune vigie clandestine n’a fait irruption en tête de mât. DevenirLe monocoque de 18 mètres de Violette Dorange. Et la skipper de 23 ans ne compte pas interrompre prématurément son premier tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le périple de 45 000 km débuté aux Sables-d’Olonne (Vendée), le 10 novembre. , qu’elle rêve de réaliser depuis son enfance.
Depuis le passage du cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), le 6 décembre, le marin a connu – comme le reste de la flotte – une succession de dépressions apportant des vents violents et des houles dantesques. Elle s’est donc simplement accordée un moment de contemplation bienvenu, à mi-chemin entre l’Afrique et l’Australie, vendredi 13 décembre.
Par une connexion aussi agitée que la mer battant les flancs de son fidèle destrier, Violette Dorange l’avoue : son jeune cœur a chaviré lorsque, après presque cinq semaines de mer et une vie spartiate, elle a vu émerger l’île Saint-Paul. brume.
« C’est le premier terrain dès le départ ; J’ai parcouru 10 miles (environ 18 kilomètres), Je ne pensais pas pouvoir le voir aussi bien mais il est très haut. Alors, je me suis amusé à le longer, j’ai même vu un bateau de pêche amarré. » elle a dit Mondeenthousiaste.
Mais cette fille de vétérinaires charentes-maritimes n’a eu aucun mal à freiner son envie d’explorer cette partie inhabitée des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), dotée d’une baie intérieure en forme de cratère et réputée pour être un paradis de biodiversité.
“C’est juste agréable de voir que, dans ce désert liquide, il existe encore des petits refuges où l’on peut s’abriter pour réparer en cas de dégâts”, dit celui qui est apparu en 25e position (sur 38), à un peu plus de 3 000 milles du leader Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) au classement provisoire à 7h, samedi 14 décembre au matin.
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