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Commandants de Washington | L’illusion du succès

Personne ne s’attendait à un tel début de saison de la part des Washington Commanders. En revanche, personne ne s’attendait à une telle baisse de performance en fin de saison.


Publié hier à 8h00

En septembre et octobre, les Commandants se sont imposés comme l’équipe Cendrillon de la saison 2024-2025. Une alchimie insoupçonnée, des statistiques folles et une confiance redoutable ont marqué les premières semaines de leur saison. Le nom du quart-arrière Jayden Daniels était déjà gravé sur le trophée de la recrue offensive la plus remarquable. Celui de l’entraîneur-chef Dan Quinn était associé au génie. Et celui du coordinateur offensif Kliff Kingsbury était attaché à toute équipe à la recherche d’un éventuel entraîneur-chef.

A la mi-saison, les Commanders affichaient un bilan de sept victoires et deux défaites. Leurs chances de participer aux séries éliminatoires augmentaient chaque semaine. Face à la menace, ils aboyaient et se cabraient comme des bergers allemands.

Et comme s’ils s’étaient transformés en petits bichons dociles, ils ne sont plus craints comme avant. Ils mordent sans faire de mal.

Les Commanders ont un bilan d’une seule victoire et trois défaites lors de leurs quatre derniers matchs. Ils occupent la septième et dernière place donnant accès au grand bal hivernal et leurs chances d’y participer sont estimées à 79%. Avec une défaite contre les Saints de la Nouvelle-Orléans dimanche, ils chuteraient à 59 %.

Toutefois, aucun facteur aggravant ne peut expliquer clairement cette régression. Au cours des quatre derniers matchs, la moyenne des touchés par match est passée de 3 à 3,5 et la moyenne des points marqués a été réduite de seulement 0,97 point.

La lune de miel de Kingsbury

Cependant, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour tenter d’élucider pourquoi les performances des équipes se détériorent. Même si aucun joueur d’impact n’est blessé durablement et que les résultats des matchs ressemblent à ceux du début de saison.

Au cours des quatre derniers matchs, les Commanders ont réalisé en moyenne 47 verges de moins, leur taux de réussite au troisième essai est passé de 45,66 % à 39,58 % et leur moyenne de conversion au quatrième essai est passée de 100 % à 50 %. L’attaque de Washington est devenue prévisible et détectable. Et leur production est en déclin.

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PHOTO CHRIS SZAGOLA, ARCHIVES ASSOCIÉES PRESSE

Cliff Kingsbury, coordinateur offensif des Washington Commanders

En effet, le grand artisan de cette offensive, Kliff Kingsbury, a historiquement du mal à s’adapter en seconde partie de saison. En tant qu’entraîneur-chef des Texas Tech Red Raiders et des Arizona Cardinals de la NCAA, Kingsbury a une fiche combinée de 42-20-1 dans la première moitié de la saison. Puis, dans la deuxième partie de la saison, il a trébuché sur une fiche de 16-43.

Kingsbury adore les jeux au sol dans la voie centrale. Il aime utiliser des passes courtes sur le flanc droit. Ce sont les deux options les plus régulièrement utilisées dans ses projets, avec des marges considérables. Sur 45,7% de ses jeux, le coordinateur offensif privilégie une attaque sans caucus. Stratégie utilisée pour confondre les cartes de l’adversaire. Mais l’élément de surprise s’est dissipé.

Un calendrier exigeant

Mine de rien, les Commanders sont toujours de la partie. Avec leur bilan de huit victoires et cinq défaites, une victoire éclatante de 42-19 contre les Titans du Tennessee lors de leur dernier match et une semaine de congé bien méritée, l’optimisme règne à Washington. Quoi qu’il en soit, cette équipe reste en reconstruction. Ou du moins, apprendre.

Bientôt, Benjamin St-Juste et ses coéquipiers rendront visite aux Saints, puis reviendront dans la capitale américaine pour y affronter les Eagles et les Falcons et terminer leur saison à Dallas.

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PHOTO MATT SLOCUM, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Benjamin St-Juste lors du match contre les Titans du Tennessee, le 1est Décembre

Un calendrier beaucoup plus complexe que celui auquel cette équipe est habituée. Cela explique en partie son succès.

Neuf fois cette saison, les Commanders ont affronté une équipe qui présente actuellement un bilan négatif. Ils ont gagné huit fois. À quatre reprises, ils ont affronté une équipe au bilan positif. Ils ont perdu les quatre fois.

Or, dans ce championnat, aucune confrontation n’est gagnée d’avance. Aucune équipe ne gagne un match par hasard ou par chance. Et les Commandants se sont imposés huit fois. Ils sont là où ils doivent être.

Ils restent cependant prisonniers d’une séquence éprouvante. Et peut-être qu’ils rateront les séries éliminatoires. Ou qu’ils seront éliminés dès le premier tour. Et ce, malgré l’euphorie de leurs débuts.

Et si, en fin de compte, ils n’étaient qu’une équipe de milieu de peloton ? Cette question devient légitime à quatre semaines de la fin de la saison.

Jayden Daniels est époustouflant. Terry McLaurin fait des progrès. Brian Robinson Jr. surprend. Pourtant, l’équipe est à 13e se classer au classement général de la NFL. Son attaque est parmi les plus productives, mais sa défense est l’une des plus permissives.

Le seul représentant des Commanders parmi les leaders dans une catégorie statistique est McLaurin, septième dans les chantiers aériens. Sinon, personne ne perce le top 10en attaque et en défense, dans une rubrique statistique de base.

Les Commanders ont démarré leur saison sur les chapeaux de roues. Personne ne sait comment ils vont le terminer. Une chose est sûre, cette équipe n’est pas encore tout à fait le reflet de ce qu’elle a montré lors de ses neuf premiers matchs.

 
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