Au 98,5 FM, Dany Dubé a lancé une bombe médiatique en affirmant que Kent Hughes et Jeff Gorton recherchent activement un deuxième centre, un poste crucial pour solidifier l’attaque du Canadien de Montréal.
Selon l’analyste, la performance de Kirby Dach, censée être la pierre angulaire de l’avenir de l’équipe, est devenue un véritable problème.
Même si les Canadiens présentent une fiche de 5-4-1 à leurs dix derniers matchs, Dubé insiste sur le fait que cette performance flatte plus les chiffres qu’elle ne reflète la réalité sur la glace.
Selon Dubé (et tout le Québec), le CH compte sur un premier trio compétitif, mais le vide est criant derrière.
« L’arrivée de Patrik Laine donne des frissons à l’adversaire sur l’avantage numérique »a déclaré Dubé, soulignant les trois buts en avantage numérique marqués par le Finlandais depuis son arrivée.
Il note toutefois que la contribution offensive des Canadiens repose presque exclusivement sur les deux premiers trios.
« Cela nécessitera la contribution de plus de personnes »insiste Dubé.
« Même si Montembeault a été impeccable, un deuxième trio compétitif est essentiel pour espérer quoi que ce soit. »
En effet, malgré l’excellente performance de Samuel Montembeault, qui n’a accordé qu’un but en première période lors des quatre derniers matchs, le manque de profondeur offensive demeure un obstacle majeur.
Dubé ne tourne pas autour du pot :
« Une deuxième ligne digne de ce nom est absolument nécessaire. »
La critique de Dany Dubé à l’égard de Kirby Dach est cinglante. Recruté pour stabiliser le centre de l’attaque, Dach ne parvient pas à répondre aux attentes.
Son manque de constance et son incapacité à s’imposer comme un véritable moteur offensif ont forcé le Canadien à réévaluer sa stratégie.
“Dach était censé être la solution, mais il est devenu un problème », lâche Dubé.
Cette situation oblige Kent Hughes à explorer les options sur le marché des transactions. Cependant, comme le souligne Dubé, les Canadiens ne sont pas seuls dans leur quête d’un deuxième centre.
Le marché des joueurs de centre est extrêmement compétitif cette saison. Trevor Zegras, grièvement blessé à Anaheim, représente un cas particulier.
Bien que le joueur ait montré une amélioration défensive cette année, sa situation médicale et ses antécédents de blessures rendent tout échange risqué.
D’autres équipes, comme les Predators de Nashville, les Flames de Calgary et les Blackhawks de Chicago, sont également à la recherche d’un centre de deuxième trio.
Selon Elliotte Friedman, ces clubs sont prêts à proposer des atouts importants pour répondre à ce besoin. Pour le CH, la tâche s’annonce encore plus ardue.
Selon certaines rumeurs, Kent Hughes explorerait la possibilité d’obtenir Mason McTavish des Ducks d’Anaheim.
Mais malgré une saison difficile (2 maigres buts et 8 maigres passes décisives en 20 matchs), le jeune centre est jugé intouchable par la direction des Ducks.
Les Canadiens devront peut-être attendre le marché des joueurs autonomes pour trouver une solution. Cet été, un nom comme Sam Bennett des Panthers de la Floride pourrait devenir une option réaliste.
Bennett est tout ce que Dach n’est pas : il frappe, il marque, il est un leader.
Alors que le Canadien progresse lentement dans sa reconstruction, les commentaires de Dany Dubé mettent en lumière une vérité troublante : sans un deuxième centre compétitif, l’équipe continuera de stagner, voire de régresser.
Même si la performance de Montembeault et les éclats de Laine laissent espérer, ils ne suffisent pas à masquer le manque de profondeur et de cohérence au sein de l’alignement.
Le message est clair : Kent Hughes devra faire preuve d’audace pour répondre à ce besoin urgent. Que ce soit via une transaction ou en attendant des agents libres, le sort du CH dépendra de sa capacité à combler cette lacune cruciale.
Sam Bennett est effectivement la cible idéale.
Les discussions autour de Sam Bennett, qui en est à la dernière année de son contrat avec les Panthers de la Floride avec un salaire annuel moyen de 4,425 millions de dollars, suggèrent une énorme augmentation si le joueur teste le marché des agents libres cet été.
Avec sa production offensive constante (plus de 40 points par saison avec un sommet de 28 buts en 2021-2022), son rôle crucial dans la victoire de la Coupe Stanley 2024 et son style robuste, Bennett est bien placé pour obtenir une augmentation significative.
Selon des sources proches de la LNH, les Panthers seraient prêts à accorder à Bennett un contrat à long terme de 6 à 7 ans, avec un salaire annuel moyen oscillant entre 6 et 6,5 millions de dollars.
En comparaison, Nazem Kadri a signé un contrat de 7 ans à 7 millions de dollars par saison avec les Flames de Calgary après une saison de 87 points, et même si Bennett n’atteint pas ces sommets offensifs, sa polyvalence et son impact en séries éliminatoires rendent le tout tout aussi précieux. .
Ainsi, un contrat d’environ 8 à 8,25 millions de dollars sur 8 ans pourrait être nécessaire pour convaincre Bennett de quitter la Floride pour Montréal, surtout si les Panthers ne parviennent pas à trouver les fonds nécessaires pour le garder.
Avec Aleksander Barkov (10 M$) et Anton Lundell (5 M$) déjà signés à long terme, la gestion salariale des Panthers pourrait devenir un obstacle à leur capacité à garder Bennett.
L’obstacle pour le CH, c’est le froid, les taxes et la pression de Montréal. Mais si Kent Hughes propose plus de 8 millions de dollars par an, il a toutes ses chances.
Montréal bénéficiera de près de 8 millions de dollars libérés avec la fin des contrats de Christian Dvorak et Joel Armia. Cet espace pourrait être directement utilisé pour signer Bennett, sans compter que Jake Evans demandera une augmentation s’il reste à Montréal.
Contrairement à la Floride, où il est parfois relégué en troisième ligne derrière Barkov et Lundell, Bennett pourrait jouer un rôle de deuxième centre incontesté à Montréal.
Ce type de responsabilité est souvent déterminant dans le choix d’un joueur.
Avec de jeunes talents comme Nick Suzuki, Cole Caufield et potentiellement Matvei Demidov, les Canadiens offrent une perspective alléchante de devenir une équipe compétitive pour les années à venir.
La possibilité de faire partie d’un projet en plein essor pourrait séduire Bennett, surtout s’il aspire à plus de visibilité dans un grand marché comme Montréal.
Bien que Bennett soit un joueur confirmé, le signer à long terme comporte certains risques. A 34 ou 35 ans, il pourrait voir son impact diminuer. Mais c’est le prix à payer pour ajouter un tel gagnant à Montréal.
Si Bennett teste le marché cet été, Kent Hughes devra être prêt à agir rapidement et de manière décisive. Avec des équipes comme les Maple Leafs et les Predators également à la recherche d’un centre de qualité, Montréal devra offrir une combinaison irrésistible de salaire, de rôle et de vision à long terme.
Un investissement important, certes, mais qui pourrait s’avérer décisif pour la reconstruction du Canadien.
Le robuste centre des Panthers de la Floride semble incarner tout ce que recherche le Canadien pour franchir une étape importante dans sa reconstruction.
Non seulement Bennett offre une rare combinaison de robustesse, de leadership et de polyvalence, mais il est également un joueur qui performe lorsque cela compte le plus : en séries éliminatoires.
Sam Bennett n’est pas seulement un joueur difficile à affronter ; c’est aussi un centre capable de contribuer offensivement tout en ajoutant une couche d’intensité au jeu de son équipe.
Avec un salaire actuel de 4,425 M$, il ne serait pas hors de portée du Canadien s’il devenait disponible cet été sur le marché des agents libres.
Selon les projections, son prochain contrat ne dépasserait probablement pas 5 millions de dollars par an, ce qui en ferait une acquisition viable sans compromettre la flexibilité salariale de l’équipe.
Pour une équipe comme Montréal, qui manque de profondeur au poste de centre, Bennett représente une solution potentielle à plusieurs problèmes.
Sa capacité à élever son niveau de jeu dans les moments cruciaux ferait de lui un complément idéal au premier trio dirigé par Nick Suzuki, tout en offrant une protection précieuse à de jeunes talents comme Cole Caufield et Juraj Slafkovsky.
L’impact de Bennett ne se limite pas à ses performances sur la glace. Connu pour son leadership et sa combativité, il apporterait une influence positive à un vestiaire jeune et en pleine transformation.
Selon un observateur anonyme proche de l’organisation, son style de jeu et sa personnalité seraient des atouts précieux pour encadrer les joueurs en développement.
« Bennett est le genre de joueur qui motive ses coéquipiers. Il incarne parfaitement l’attitude « ne jamais dire mourir » qui manque parfois aux Canadiens. »
Avec de jeunes espoirs comme Lane Hutson, Logan Mailloux et David Reinbacher prêts à se joindre à l’équipe à - plein, l’arrivée de Bennett pourrait également servir de catalyseur pour établir une saine culture de compétition au sein du groupe.
Malgré ses qualités, convaincre Sam Bennett de quitter la Floride ne sera pas une tâche facile. Jouant aux côtés de son grand ami Matthew Tkachuk, Bennett occupe une position confortable au sein d’une équipe des Panthers qui vise une deuxième Coupe Stanley en trois ans.
Cependant, les contraintes salariales des Panthers pourraient forcer leur direction à laisser Bennett tester le marché des agents libres.
Cette ouverture offrirait une chance en or à Montréal de s’emparer d’un joueur qui pourrait transformer sa dynamique.
Kent Hughes devra néanmoins se montrer persuasif pour convaincre Bennett que le Canadien est sur le point de devenir une équipe compétitive.
Avec Suzuki à la barre et un bassin d’espoirs de grande qualité, Montréal pourrait inciter Bennett à lui offrir un rôle central dans la prochaine phase de leur reconstruction.
L’ajout d’un joueur comme Sam Bennett pourrait combler le vide béant laissé par la performance décevante de Kirby Dach au deuxième centre.
Même si Dach a encore le potentiel pour s’imposer, Bennett apporterait immédiatement une fiabilité et une intensité qui manquent cruellement au Canadien.
Pour Hughes, l’enjeu est clair : investir judicieusement dans un joueur qui non seulement répond aux besoins immédiats de l’équipe, mais qui s’inscrit également dans une vision à long terme.
Bennett est justement ce type de joueur, un centre capable de stabiliser le deuxième trio tout en incarnant les valeurs de combat et de résilience dont Montréal a besoin pour retrouver sa place parmi les équipes compétitives de la LNH.
Alors que les Canadiens avancent dans leur reconstruction, la possibilité d’ajouter un joueur comme Sam Bennett pourrait marquer un tournant.
Hughes et Gorton savent que pour franchir cette étape, ils devront prendre des décisions audacieuses, et Bennett pourrait bien être la pièce maîtresse d’une équipe déterminée à retrouver sa gloire passée.
Si Montréal parvient à attirer un tel joueur, non seulement son avenir s’annonce prometteur, mais il enverrait également un message clair : le Canadien est prêt à redevenir un sérieux prétendant dans la LNH.