Oscar Jegou et Hugo Auradou ont cru voir le bout du tunnel judiciaire avec la décision mardi de la justice argentine d’abandonner les poursuites pour viol aggravé dont ils sont accusés par une Argentine rencontrée dans une discothèque, mais son avocat a annoncé mardi quelques heures plus tard son intention de faire appel. La juge Eleonora Arenas du centre judiciaire de Mendoza où l’affaire est entendue, avait rendu mardi matin sa décision de licenciementcroyant que «l’acte faisant l’objet de l’enquête ne constitue pas une infraction», donc il n’y a pas eu de viol.
Mais la défense du plaignant, qui s’était retiré du centre judiciaire de Mendoza sans faire de déclaration, a annoncé par la suite sa décision de faire appel. Le fichier sera envoyé à une autre instance. Me Natacha Romano a toujours soutenu que son client avait été victime d’un «violence terrible« . Elle a accusé à plusieurs reprises la justice de Mendoza de « partialité » et a tenté de faire récuser les deux procureurs chargés de l’enquête, puis le juge Arenas.
Oscar Jegou et Hugo Auradou, tous deux âgés de 21 ans, sont poursuivis pour viol aggravéengagé pour une rencontre, dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza où le XV de France est venu jouer contre l’Argentine. Les deux joueurs affirment depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, une Argentine de 39 ans, étaient consensuelles, et sans violence. Au début de l’affaire, l’accusation avait noté «contradictions notables, incohérences, zones grises» dans le récit du plaignant. C’est pourquoi le ministère public avait demandé l’abandon des poursuites début octobre à la suite de l’enquête.
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