“Dynamique médiatique”, “Epoque actuelle”, comment l’OC séduit tout le monde avec sa communication originale

“Dynamique médiatique”, “Epoque actuelle”, comment l’OC séduit tout le monde avec sa communication originale
“Dynamique médiatique”, “Epoque actuelle”, comment l’OC séduit tout le monde avec sa communication originale

l’essentiel
Depuis cette saison, le club castrais multiplie les communiqués tous plus originaux les uns que les autres. Le but est de marquer les esprits, mais aussi d’intéresser les joueurs et de mettre en lumière le territoire.

Comme c’est étonnamment anachronique. Comment Francisco de Goya, peintre du XVIIIe siècle, a-t-il pu créer une œuvre à l’effigie de Jack Goodhue, centre du CO ? Les époques et les modes de vie les séparent, mais tous deux ont fait cause commune le 21 novembre pour annoncer la prolongation du contrat des All Black. Ce dernier, le sourire aux lèvres, pose devant son propre portrait, exposé au musée Goya de Castres. Evidemment, cette image est le résultat d’un photomontage. C’est plutôt le fruit d’une réflexion du club tarnais.

Louis Le Brun, numéro 10 du CO en costume de chef d’orchestre au théâtre de Castres.
Castres Olympic

Depuis quelques semaines, des éléments insolites surgissent ici et là sur ses réseaux sociaux. Moins classique, plus d’originalité dans le but de marquer les esprits. «Nous avions déjà commencé l’année dernière, mais nous avons accéléré cette année après y avoir réfléchi à l’intersaison», explique Lisa Masson-Valette, responsable de l’unité de communications du CO. Aujourd’hui, nous sommes tous soumis à de nouveaux modes de communication, plus axés sur l’image, la personnalisation des annonces. Nous avons donc choisi de suivre ce processus pour dévoiler des extensions aux joueurs et aux autres.

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Pêle-mêle, nous avions Jack Goodhue au musée Goya, des supporters portant le troisième maillot de la Montagne Noire, Louis Le Brun en chef d’orchestre au théâtre de Castres, Théo Chabouni et Feibyan Tukino sur des containers de transport à Aiguefonde, ou encore Gauthier Maravat installé sur une chaise. dans le Sidobré.

« Il est essentiel de connaître le patrimoine, de l’apprécier. » Jack Goodhue

Si d’autres clubs ont déjà utilisé cette originalité, Castres est le premier à en faire une constante dans sa communication, avec des idées portées par l’ensemble de la cellule spécialisée dirigée par Lisa Masson-Valette, et composée d’Andréa Guerimand, Thibaud Gabrysch et Fabien Parfier. « Le but est de trouver une place qui représente le joueur. On lui propose des idées, et vice versa», raconte Lisa Masson-Valette.

Pour Goodhue, le Néo-Zélandais a fait part de son affection pour le musée et le jardin de l’évêque attenant au bâtiment, et l’affaire a été entendue. « Quant à Louis Le Brun, nous avons tout de suite pensé au chef d’orchestre, compte tenu de sa position d’huissier. Ensuite, nous avons eu envie d’organiser quelque chose avec le théâtre de la ville pendant un moment, alors nous avons saisi l’idée. « opportunité », estime la responsable de la communication castraise.

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Impliquer les acteurs et le territoire

« L’idée est originale. Mais il est difficile d’identifier une place pour chacun. Nous n’aurons plus recours à l’originalité pour nos joueurs premium”, souligne un responsable de communication d’un club de Top 14. Le statut du rugbyman est logiquement pris en compte, et les photos, le lieu, ou le choix des mots, sont toujours corrélés. avec le poids du joueur dans l’équipe. Tukino et Chabouni se partageaient ainsi l’affiche, en raison de leur rang d’aspirants joueurs, quand Goodhue était le seul mis en avant, en raison de ses faits d’armes passés.

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En plus de casser les codes, cette approche permet aussi d’impliquer les acteurs, « d’instaurer une bonne dynamique médiatique », juge Chabouni, et de rendre une séance photo ludique, plus souvent supportée qu’appréciée. Louis Le Brun confirme : « Je trouve ça très sympa, ça change. J’ai adoré ce moment, d’autant plus que je n’étais jamais allée au théâtre. Cette envie s’inscrit dans l’époque actuelle, et elle me parle. “

Théo Chabouni et Feibyan Tukino ont eu droit à un décor plus en adéquation avec leur jeune âge, à Aiguefonde.
Castres Olympic

Cette logique d’implication s’étend également au territoire. L’autre grand défi de cette démarche est aussi là : montrer le département du Tarn. « Notre attachement au territoire est fort, contextualise le directeur général de Castres Matthias Rolland. Et si on peut le mettre en valeur, on n’hésite pas. Le rôle du club est aussi d’attirer le regard sur ce qui l’entoure. Nous travaillons forcément à une échelle nationale, mais aussi locale car je ne pense pas que tous les Castrais connaissent le beau théâtre de leur commune. Et Jack Goodhue est d’accord : « En Nouvelle-Zélande, nous ne bénéficions pas d’un tel patrimoine qu’en . Il est essentiel de le connaître, de l’apprécier. Nous devons le montrer, et c’est amusant de le lier à nos prolongations de contrat. Toujours avec cette recherche d’équilibre entre « la proximité avec les gens, le territoire, et ce côté innovant » précise Lisa Masson-Valette.

Au rythme où vont les choses, et les multiples retours positifs qui émergent, de la part des supporters comme du staff : « Ah, j’adore ! s’enthousiasme l’entraîneur des trois-quarts Xavier Sadourny – on se retrouvera presque plus impatient de découvrir le cadre choisi pour dévoiler une prolongation, que de connaître l’identité du joueur concerné.

 
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