Le nom Koivu résonne fortement à Montréal. Saku Koivu, capitaine emblématique du Canadien depuis une décennie, demeure une figure respectée et adulée des fans.
Un homme qui, malgré les défis personnels et professionnels, a marqué l’organisation de son empreinte et laissé un héritage indélébile.
Aujourd’hui, son fils Aatos, sélectionné par le 70e canadien au repêchage de 2024, entame son propre parcours au sein de l’organisation qui a vu briller son père.
Récemment, Aatos Koivu a livré une entrevue avec la LNH où il a abordé plusieurs sujets, dont ses souvenirs du repêchage, son style de jeu et, fait intéressant, sa rencontre avec Juraj Slafkovsky.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà rencontré la jeune star slovaque, Aatos a répondu :
« Oui, mais il ne s’en souviendra probablement pas. Je me souviens de lui, mais je doute qu’il se souvienne de moi.
Une réponse honnête, teintée d’humilité, mais qui révèle une certaine ironie.
Après tout, Aatos est le fils de l’un des plus grands capitaines de l’histoire du Canada, et pourtant, il semble avoir été, à l’époque, presque invisible pour Slafkovsky.
Slafkovsky pouvait être excusé pour son manque de souvenirs.
A cette époque, il se fait un nom dans la Liiga finlandaise avec le TPS Turku.
Mais tout de même, il faut dire que rencontrer le fils de Saku Koivu, véritable légende de l’organisation montréalaise, n’est pas anodin.
Comprendre l’importance de personnalités comme Saku Koivu, non seulement pour le Canadien, mais aussi pour le hockey en général, permettrait à ces jeunes athlètes d’apprécier pleinement l’héritage dans lequel ils évoluent.
Saku Koivu n’était pas qu’un simple capitaine. Il était une Source d’inspiration, un symbole de résilience et de leadership.
Son combat contre le cancer, son retour triomphal sur la glace, son dévouement envers l’équipe et la ville : tout cela a fait de lui l’un des capitaines les plus respectés de l’histoire du Canada.
Bien sûr, il ne fait pas partie des géants légendaires comme Maurice Richard ou Jean Béliveau, mais il mérite sans aucun doute une place dans le top 10 des capitaines de l’organisation.
Certains pourraient même affirmer qu’il figure dans le top 5, derrière les noms immortels mais devant bien d’autres.
Pour Aatos, porter ce nom de famille est à la fois un honneur et une Source de pression.
Mais le jeune homme semble déterminé à se forger sa propre identité.
Lorsqu’il parle de son père, il ne cache pas l’influence qu’il a eu sur son développement en tant que joueur, mais il insiste également sur le fait qu’il souhaite bâtir sa propre réputation.
“Je ne veux pas être simplement connu comme le fils de Saku”, a-t-il déclaré. “Je veux construire ma propre carrière et devenir un joueur encore meilleur.”
Cela dit, il serait fascinant de voir Slavkovský et Koivu se mélanger au camp d’entraînement.
Une rencontre qui pourrait boucler la boucle, réunissant deux joueurs aux trajectoires bien différentes mais partageant une complicité unique avec le Canadien de Montréal.
Slafkovsky, le premier choix du repêchage de 2022, est considéré comme la pierre angulaire de l’avenir de l’équipe.
Koivu, bien que rédigé bien plus tard, apporte avec lui un héritage qui ne peut être ignoré.
Lorsque ces deux jeunes talents se rencontreront sur la glace, l’histoire elle-même sera en train de s’écrire.
Pour Slafkovsky, ce sera peut-être l’occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire du nom Koivu et ce qu’il représente pour Montréal.
Pour Aatos, ce sera l’occasion de montrer qu’il n’est pas seulement « le fils de Saku », mais un joueur à part entière, capable de laisser sa propre marque.
Et pour les fans, ce sera une histoire captivante à suivre, qui, comme toutes celles qui entourent le Canadien, est empreinte de passion, de fierté et d’une touche de nostalgie.
Slafkovsky, préparez-vous : Aatos Koivu n’est pas qu’un nom sur un maillot. C’est une page d’histoire qui attend d’être écrite.
Amen