Le gendarme financier du football français, la DNCG, n’a pris aucune mesure contre le MHSCce mardi. L’organisation a examiné les comptes du club à mi-saison et a donc été convaincue par la gestion de Laurent Nicollin, malgré d’importantes difficultés financières ouvertement évoquées par le président montpelliérain, provoquées notamment par la baisse des droits TV. Laurent Nicollin évoquait même en juillet dernier un manque à gagner de l’ordre de 20 millions d’euros.
Selon nos informations, Montpellier Hérault craignait un contrôle des salaires et une interdiction de recruter contre rémunération. Ce n’est pas le cas, mais pour renflouer les caisses, le club pourrait encore être contraint de vendre certains joueurs lors du mercato hivernal. Joris Chotard, Musa Tamari et Becir Omeragic figurent parmi les valeurs les plus élevées du marché, tandis que le départ de certains cadres (Téji Savanier, Benjamin Lecomte, Jordan Ferri, Wahbi Khazri) pourrait également alléger la masse salariale importante du MHSC.
Interrogé avant la rencontre à Lens sur d’éventuels mouvements en janvier, l’entraîneur de Pailladin Jean-Louis Gasset les avait conditionnés à ce passage devant la DNCG et avait précisé que «tout peut arriver« .
-Si le club doit se serrer la ceinture, d’autres options sont sur la table pour réaliser des économies supplémentaires. La fermeture du centre de formation des femmes serait une piste, celle de la section féminine aurait également été évoquée. Un plan social, c’est-à-dire le licenciement des salariés du club, ne peut également être exclu.
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