Quelques jours après son entretien pour TéléfootLa pépite marocaine Eliesse Ben Seghir est revenue sur son premier choix chez les Lions de l’Atlas alors qu’il semblait destiné à l’équipe de France.
Depuis son arrivée dans l’antre en mars dernier, dans l’ombre du phénomène Brahim Diaz, Eliesse Ben Seghir profite des beaux jours des Lions de l’Atlas. C’est simple, avec dans ses rangs deux virtuoses du ballon, l’équipe n’a plus jamais perdu, elle a même gagné tous ses matches, sauf contre la Mauritanie (0-0), le 26 mars. Tout cela, avec une performance impeccable lors des playoffs CAN 2025 attendu pour le pays l’année prochaine et le plus grand nombre de buts marqués (26).
En vedette dans l’émission du dimanche Téléfoot la semaine dernière, l’attaquant de l’AS Monaco s’expliquait le rôle essentiel du sélectionneur Walid Regragui dans son choix synonyme de cross dans l’équipe Francemais aussi son désir de toujours de rendre hommage à son défunt père.
« Je voulais jouer pour le Maroc, alors pourquoi attendre la France A ?
S’il revenait, dans le cadre d’un entretien pour Notre Coupe du mondeSur le caractère décisif du discours de Regragui, le joueur de 19 ans a expliqué que le choix n’était plus fait face aux Bleus. Ceci alors qu’il fut l’une des étoiles montantes du football français (près d’une vingtaine de sélections des U16 aux U19 Bleuets).
« Beaucoup disent que j’ai choisi le Maroc trop tôt, mais pour moi il n’y a pas de moment idéal. Quand vous voulez quelque chose, vous devez l’obtenir, vous devez l’obtenir. Et vous ne devriez pas prêter attention à ce qu’on dit de vous. Je voulais jouer pour le Maroc, alors pourquoi attendre de jouer en France A, alors que mon envie est de jouer pour le Maroc ? »s’est développé.
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“C’est l’éducation qui a tout fait”
Le développement XXL du football marocain ces dernières années, avec la demi-finale de Coupe du monde 2022 Cerise sur le gâteau, cela a aussi pesé dans la décision du natif de Saint-Tropez.
« Ce voyage historique m’a donné envie de le faire. Mais ce n’est pas seulement cela. Quand on voit ce que le Maroc fait pour le football, avec des infrastructures modernes comme le nouveau centre de formation, et tout le travail accompli au fil des années, c’est impressionnant.”s’est enthousiasmé le médaillé de bronze olympique de 2024.
Et d’un autre côté, c’était la suite logique de celle artificiellement nourrie des valeurs marocaines.
« Quand j’étais petite, je n’allais pas très souvent au Maroc à cause du football et aussi parce que ma mère n’avait pas les moyens d’acheter des billets d’avion, mais j’ai eu une éducation marocaine. Mes deux parents sont marocains. J’avais ma famille marocaine avec moi à la maison. C’est l’éducation qui a tout fait.”a-t-il conclu.