« Eric, pouvons-nous faire un petit point sur les absents ? « . Jeudi, la traditionnelle question d’ouverture des conférences de presse d’avant-match au Stade Brestois a contraint l’entraîneur brestois à un bilan peu enthousiaste. «Ça va être long…», a-t-il prévenu d’emblée, avant d’énumérer. » Bradley (Locko, tendon d’Achille), Pierre (Lees-Melou, péroné), Soumaïla (Coulibaly, pubalgie), Jonas (Martin, déchirure musculaire) puis deux nouveaux venus, incertains pour Lille, Lala (ischios) et Faivre (cheville)… ».
“On ne peut pas faire deux saisons sans personne à l’infirmerie”
Si l’on ignore encore l’indisponibilité de ce dernier, les absences de Coulibaly et Martin sont estimées à « quatre à cinq semaines » pour l’un, et « deux mois minimum » pour l’autre. Épargné par les blessures des joueurs l’an dernier, l’entraîneur du SB29 se retrouve donc « face à des choses dont (il n’a) pas vraiment eu connaissance depuis (qu’il est) là-bas… ».
Si tout le monde au club est bien conscient qu’« on ne peut pas faire deux saisons de suite sans n’avoir pratiquement personne à l’infirmerie », comme le dit Julien Le Cardinal, Roy ne cache pas qu’« avec les absents, les incertains, et l’enchaînement Le déroulement des matches, c’est compliqué… On va déjà essayer de faire la meilleure équipe contre Lille, avant de se projeter dans l’avenir (PSV Eindhoven et Ligue des Champions, mardi). Mais force est de constater qu’aujourd’hui, nous sommes grandement diminués… ». Une situation inédite qui ne manquera pas d’aboutir à une composition d’équipe qui sera tout aussi unique.
