les filles du Feytiat 87 attaquent Landerneau en Coupe de

les filles du Feytiat 87 attaquent Landerneau en Coupe de
les filles du Feytiat Basket 87 attaquent Landerneau en Coupe de France

C’est contre une équipe de l’élite de la Ligue féminine, Landerneau, que Feytiat 87, LF2, disputera ce mardi 3 décembre 2024 son 8ème de finale de Coupe de . Un défi qui donne encore plus envie de grandir. .

Les essentiels du jour : notre sélection exclusive

Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.

France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une Ligue féminine, le gymnase Roger-Couderc de Feytiat (87) en a déjà vu une, et d’un autre acabit : Tarbes, l’un des plus grands noms du basket féminin français. C’était en 2022, déjà en Coupe de France, en 16es de finale, et les Feytiacoises s’étaient alors inclinées de 20 points (53-73).

Pour cette seconde, si les visiteurs d’un soir n’ont pas l’éclat des précédents, Roger-Couderc n’en tremblera pas moins pour ses protégés, tant Landerneau n’est pas à prendre à la légère.

Certes, les Bretonnes n’occupent que la 9ème place de l’élite, mais c’est quand même bien au-dessus de Feytiat qui n’est qu’en deuxième division.

“C’est une grande équipe, ça va être très difficile”prévient Stéphane Serve, le président des Haut-Viennoises, avant de concéder que «oui, nous avons une petite chance… »

-

D’autant que son équipe réalise une très bonne saison. Deuxième après sept journées, avec cinq victoires et deux défaites, dont une contre le leader Toulouse.

« Là, c’est vrai qu’on fait encore une belle saison, comme il y a deux ans. reconnaît Stéphane Serve. Comme en 2022-2023 où, tout juste promu, Feytiat termine à la troisième place. Toute une expérience d’apprentissage. La confirmation fut plus douloureuse, puisque la saison dernière, l’équipe n’avait évité la relégation que d’un point, acquis lors de l’avant-dernière journée !

Mais malgré cette crainte, Stéphane Serve regarde vers le haut.

« J’espère qu’un jour, nous pourrons atteindre le Saint Graal, au plus haut niveau français. C’est pour cela que nous nous battons chaque jour. Mais il faut y travailler, il ne faut pas sauter les étapes. Là, nous sommes en Ligue 2 féminine depuis trois saisons, la saison dernière nous avons été labellisées « centre de formation », ce qui est une étape nécessaire pour progresser. Ensuite, les finances doivent également suivre. Nous disposons aujourd’hui d’un des plus petits budgets de la LF2, 600 000 €, et un joueur chez nous gagne entre le Smic et 2 500 €. Il nous manque des partenaires, des mécènes. Nous sommes prêts à les inviter à découvrir le basket féminin, sur lequel il existe, parfois, des a priori. Mais quand on vient au Couderc pour la première fois, on est plutôt surpris !

C’est pourquoi le match le plus important de la semaine n’est pas celui contre Landerneau, mais le déplacement au Havre le 7 décembre 2024.

Mais les Diables vont tout faire pour battre Landerneau, et poursuivre leur parcours en Coupe de France. Rêver de choses supérieures plus tard ne vous empêche pas de rêver tout de suite. Et ça commence à 20 heures, au gymnase Roger-Couderc de Feytiat, ce mardi 3 décembre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV Le talonneur rochelais Tolu Latu suspendu trois semaines après son violent dégagement contre Toulouse
NEXT Slalom à Madonna di Campiglio – La bourde de Clément Noël, l’espoir de Steven Amiez