Jannik Sinner – Matteo Berrettini, choc des générations italiennes – .

Jannik Sinner – Matteo Berrettini, choc des générations italiennes – .
Jannik Sinner – Matteo Berrettini, choc des générations italiennes – .

D’un côté, Matteo Berrettini, le colosse de Rome, 28 ans et ancien finaliste. De l’autre, Jannik Sinner, le longiligne alpiniste des Dolomites, 22 ans et demi-finaliste sortant. Mercredi au deuxième tour de Wimbledon, s’affrontent les deux joueurs italiens les plus brillants d’hier et d’aujourd’hui. Le premier, Berrettini, a atteint la finale du Majeur sur gazon en 2021, avec son service en tête et son coup droit de bûcheron. Seul Novak Djokovic avait pu le stopper. Depuis, sa carrière est ralentie par les blessures.

Sinner n’a pour l’instant atteint que les demi-finales à Londres l’an dernier, où il avait été battu par le même Djokovic. Mais il a déjà remporté un tournoi du Grand Chelem (Open d’Australie 2024) et s’est hissé au rang de n°1 mondial tandis que son aîné n’a pas joué d’autre finale majeure et a atteint au mieux le 6e rang mondial, en janvier 2022. Berrettini tient néanmoins à souligner la contribution des aînés au succès de ses jeunes compatriotes, dont Sinner est le porte-étendard.

Matteo Berrettini revient face au Hongrois Marton Fucsovics lors de leur match de tennis en simple messieurs le premier jour des Championnats de Wimbledon 2024

Crédits : Getty Images

Dans les yeux

«Les gars que je vois maintenant y croient : on voit dans leurs yeux qu’ils ont vu quelqu’un y parvenir. N°1 mondial, ou 6, ou 10, peu importe. Fabio (Fognini, aujourd’hui 37 ans, ndlr) était 9e mondial. Avant, on disait que le Top 10 n’était pas pour les Italiens. Maintenant, ça a changé, notre état d’esprit a changé.« , souligne Berrettini.

La densité actuelle du tennis italien est élevée, mais Sinner a quelque chose de «particulier” souligne-t-il, se souvenant de la première fois où il a échangé des balles d’entraînement avec lui, en 2019 sur la terre battue de Monte-Carlo. “Je ne suis pas en mesure de prédire si un jeune sera numéro 1. Mais j’avais le sentiment que ce jeune serait très, très fort. C’était impressionnant.“, se souvient Berrettini. D’autant plus impressionnant que la terre battue est la surface que son jeune compatriote a le plus de mal à dompter.

Mais déjà, Sinner avait cette capacité d’apprendre et de progresser constamment.C’est pour ça qu’il a progressé si vite. On oublie toujours qu’il est très jeune. A la fin de l’année dernière, en Coupe Davis, on se regardait tous et on se demandait : “Est-ce que ce gars existe vraiment ?” Il n’a pas fait une seule erreur, il a frappé tout à fond…“, se souvient-il avec admiration, lui qui aime tourmenter les couilles.

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Effets de mode

Selon Berrettini, le secret du succès de Sinner est son «bébé pour le progrèss” lié à un grand «humilité« Cette attitude en retrait du cadet se reflète dans la manière dont il vit son statut de star dans le monde de la mode. Berrettini et lui sont en effet sous contrat avec des couturiers mais n’ont pas la même approche.

Depuis un an en particulier, le discret Sinner – sa relation avec la joueuse russe Anna Kalinskaya reste très privée – entre sur les courts avec un sac de voyage d’une célèbre marque italienne de prêt-à-porter, en plus de son sac de raquette. c’est tellement drôle quand il dit à chaque fois “on me dit de porter ceci, et je porte cela”… Il est tellement naturel, non pas qu’il s’en fiche, mais il suit le courant« , note Berrettini à propos de son jeune frère.

Berrettini, de son côté, est beaucoup plus impliqué dans le monde de la mode et n’a pas hésité à diffuser sur Netflix son histoire d’amour avec l’actrice australienne Ajla Tomljanovic, qui s’est depuis terminée.J’ai rencontré tellement de gens grâce à la mode… Parfois, c’est sympa de faire autre chose que jouer, jouer, jouer“, explique-t-il. Quant à porter ce que sa marque suggère sans réfléchir, hors de question. “JeJ’ai toujours eu la possibilité de dire +ceci, j’aime, +cela, je n’aime pas“, assure-t-il. En tout cas, Berrettini est ravi de se mesurer une nouvelle fois à son compatriote (Sinner a remporté leur seule confrontation à ce jour, l’an dernier au Masters 1000 du Canada sur dur) car il va le pousser à bien jouer pour essayer “d’être à son niveau”

 
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