Auteur d’un doublé comme ses partenaires Fusier et Mouton lors de la large victoire de son équipe face à Colomiers (65-19), le demi de mêlée grenoblois Barnabé Couilloud a néanmoins refusé de céder à l’autosatisfaction, conscient des gros défis qui attendent encore ses hommes d’ici là. et les vacances de Noël.
Quel est votre sentiment, après avoir reconquis la première place au prix d’une performance offensive particulièrement aboutie face à Colomiers ?
Le contrat est rempli. Les matches de reprise sont toujours un peu délicats. Le résultat est magnifique, on conserve la victoire et le bonus offensif. Nous savons où nous voulons aller, et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour aller le plus loin possible. Contre Colomiers, nous n’avons fait qu’un pas de plus, en nous confortant dans l’idée que lorsqu’on tient le ballon et qu’on prépare son jeu, on peut réaliser de telles performances. Après, je préfère gagner soixante matches par un point plutôt qu’un seul par soixante…
Y a-t-il des progrès à faire après une telle démonstration de force ?
Toujours. Si nous devons améliorer quelque chose, c’est notre début de match. Nous avons encaissé des points rapidement car nous avons commis des erreurs évitables qui auraient pu leur redonner de l’espoir. Heureusement, on a eu ce gros moment fort en milieu de première mi-temps qui nous a permis de prendre le large.
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Votre complicité avec Sam Davies a fait des merveilles en première mi-temps. Comment le jugez-vous ?
Sam, c’est toujours un plaisir de jouer avec lui, d’autant plus que ça ne nous arrive pas souvent. C’était seulement la deuxième fois cette saison que nous commencions ensemble, la dernière remontant à 2e jour. On s’entend bien en dehors du terrain, ça aide certainement d’avoir des affinités quand on joue ensemble. C’est un joueur très confiant qui nous apporte beaucoup. Pouvoir compter sur un joueur comme lui, c’est ce qu’il y a de mieux.
Après 12 jours, la position de leader n’est plus anecdotique. Y a-t-il une crainte de vous reposer sur vos lauriers, ce à quoi le FCG est habitué ces dernières saisons ?
L’avantage, quand on est premier, c’est que l’on sait que l’on contrôle son destin. Si nous faisons ce qui doit être fait, personne ne pourra nous surpasser. C’est bien mais ce n’est pas une fin en soi : on n’a joué que 12 matches, on ne peut pas se permettre de faire de la complaisance, je pense que tout le vestiaire est au courant. Il nous reste encore trois gros matches pour terminer ce match, à commencer par un déplacement compliqué à Mont-de-Marsan qui sera suivi de la réception à Brive, où chacun aura envie de se tester. Ce n’est pas le moment de se détendre.