Saint-Trond est un club qui mène depuis des années une politique financière saine. Grâce à une bonne politique de transfert, Saint-Trond commence également à réaliser de plus en plus de bénéfices. Le club a publié les données de l’année dernière et elles sont très bonnes.
Le président David Meekers a expliqué aux actionnaires les données de l’exercice écoulé (2023-2024). Et ces données sont positives, étant donné que le chiffre d’affaires de la saison dernière a augmenté d’environ 20 %.
Excellente politique de transfert
« Les trois principales sources de revenus d’un club sont les partenariats commerciaux, l’argent de la télévision et les transferts. Tout d’abord, nous sommes reconnaissants envers nos partenaires japonais. Ensemble, ils représentent plus de 10 millions d’euros, soit 85 % du total des recettes commerciales. C’était déjà la principale Source de revenus l’année dernière. Par ailleurs, les revenus des droits de télévision ont également augmenté de plus de 16 %. Cela est dû d’une part aux performances sportives des dernières saisons et d’autre part au grand nombre de jeunes joueurs formés”, a déclaré Meekers via les chaînes du club.
La politique de transfert porte ses fruits. « Nous avons dépensé 5,6 millions d’euros en transferts entrants, tandis que nous avons reçu 7,6 millions d’euros en frais de transfert. Cela inclut les bonus des transferts passés d’une part et les ventes de Hayashi, Hashioka, Smets, Bocat et Steuckers d’autre part. Les transferts de Suzuki, Koïta et Delorge n’ont eu lieu qu’après le 30 juin. Ces revenus appartiennent donc à l’exercice en cours 2024 – 2025. »
Des millions d’euros de bénéfices
Saint-Trond semble donc assuré d’avoir à nouveau des chiffres verts l’année prochaine, étant donné que ces trois joueurs ont rapporté 13 millions d’euros supplémentaires. Le club fait donc un excellent travail. Un exemple pour beaucoup d’autres équipes belges. En bas du tableau, Saint-Trond a réalisé un bénéfice de pas moins de 4,2 millions d’euros.
« Financièrement, nous avons fait de grands progrès ces dernières années. D’un côté nous gérons judicieusement nos ressources, de l’autre nous parvenons à augmenter considérablement nos revenus. Notre ambition est d’atteindre le seuil de rentabilité opérationnelle, pour ne pas dépendre des commissions de transfert et ne pas avoir à procéder à des augmentations de capital externes farfelues ou à des artifices fiscaux. Saint-Trond constitue ainsi un exemple à suivre dans le football professionnel belge. Maintenant que nous sommes en bonne santé financière, nous souhaitons investir dans le développement sportif de notre équipe dès l’été prochain », explique Meekers.