Cette fois, on connaît la liste complète des concurrents engagés. Les noms des 40 skippers (soit 7 de plus qu’en 2020, lors de la dernière édition) du Vendée Globe 2024 ont été officialisés par l’organisation, ce mardi 2 juillet, lors d’une conférence de presse donnée à l’hôtel du département de la Vendée, à La Roche-sur-Yon.
Le cycle de sélection des concurrents s’étant achevé à l’issue du New York – Vendée, 39 concurrents, déjà retenus après avoir rempli les critères du processus de qualification, devaient simplement être officialisés. Mais une inconnue subsistait du côté de l’attribution de la Wild Card, offrant la 40e et dernière place sur la ligne de départ de cette 10e édition. Un dernier ticket accordé au gré du président de la Saem Vendée, Alain Leboeuf.
Oliver Heer obtient le précieux sésame
Seuls deux candidats, le Suisse Oliver Heer et le Britannique James Harayda, étaient éligibles. Le premier est crédité de 12 723 milles contre 12 402 pour le second. Mais d’autres critères de sélection pourraient également faire pencher la balance, comme la solidité du projet, l’expérience du skipper, ou encore ses résultats lors des courses qualificatives. C’est finalement le Suisse Oliver Heer qui a été retenu pour compléter la grille.
Le bonus pour les miles parcourus
« Nous respecterons la loi du sport et les milles parcourus », a plaidé le président du Vendée Globe. Le Britannique non retenu semblait toutefois répondre à davantage de critères que son concurrent suisse, qui a notamment été visé par le jury de The Transat pour une assistance présumée lors de la course entre Lorient et New York (il expliquait dans le journal suisse Le Temps avoir appelé son préparateur mental au téléphone alors qu’il était en difficulté).
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De son côté, le Finistérien François Guiffant figurait lui aussi récemment au classement des milles, la Saem ayant précisé qu’il ne pourrait pas être retenu si, à l’issue du processus de sélection, 39 concurrents avaient déjà été retenus. En effet, le skipper originaire du Guilvinec navigue sur un bateau de 2004, non autorisé par le règlement de sélection. Il avait encore un peu d’espoir, après avoir coché, depuis la Route du Rhum 2022, toutes les cases des exigences de qualification pour être sélectionné. A noter qu’en cas d’échec d’une ou deux équipes, certains skippers pourraient être repêchés avant le départ.
