Mikhaïl Kavelashvili, après les terrains suisses, un footballeur en passe de devenir président de la Géorgie

Publié le 29 novembre 2024 à 19h59 / Modifié le 29 novembre 2024 à 21h15

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Le Rêve Géorgien, le parti au pouvoir en Géorgie, a choisi mercredi dernier l’ancien footballeur Mikhaïl Kavelashvili comme candidat à l’élection présidentielle du 14 décembre.
De Zurich à Bâle, en passant par Sion, pendant dix ans, de 1997 à 2007, le joueur a foulé les terrains suisses.
Élu en 2016 au Parlement géorgien sous les couleurs du parti au pouvoir, Mikhaïl Kavelashvili a adopté une rhétorique anti-occidentale.

Au FC Zurich, ils sont devenus amis, notamment parce qu’ils ne parlaient pas allemand. « Et puis, il vivait avec sa petite famille juste à côté de chez moi », se souvient Frédéric Chassot. Depuis la veille, l’attaquant fribourgeois est assailli d’appels téléphoniques : « As-tu vu pour Mikhaïl ? Mikhaïl Kavelashvili, son ancien coéquipier, est le candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle géorgienne qui se tiendra le 14 décembre. Un mois après des élections législatives entachées d’irrégularités et remportées par le parti Rêve géorgien, ce pays du Caucase traverse une période de turbulences politiques : l’opposition boycotte le parlement et les manifestations se succèdent. Sans que le pouvoir, tenu dans l’ombre par le milliardaire Bidzina Ivanishvili, ne plie.

De son ami géorgien, Frédéric Chassot avait l’habitude de recevoir des nouvelles une à deux fois par an. En juin, après les résultats encourageants de la Géorgie pour sa première participation à un Euro, il lui adresse un message. « Nous avons finalement discuté une vingtaine de minutes au téléphone, je l’ai taquiné sur le niveau du football dans son pays. Il était heureux, heureux d’être en Géorgie”, précise l’ancien footballeur.