Le « big four » ne lâche plus prise à l’approche du cap de Bonne-Espérance

Le « big four » ne lâche plus prise à l’approche du cap de Bonne-Espérance
Le « big four » ne lâche plus prise à l’approche du cap de Bonne-Espérance

Est-ce un rocher ? Non. Est-ce un pic ? Ni l’un ni l’autre. C’est un cap que la tête de flotte du Vendée Globe s’apprête à franchir ce vendredi. Bonne Espérance est dans le collimateur et Charlie Dalin est sur la bonne voie pour être le premier à tomber dans les terribles mers du sud (même si la rugissante 40ème a déjà été franchie). Pour entrer dans l’océan Indien, il faudra attendre de passer le cap des Aiguilles, un peu plus à l’est. Mais cela ne devrait pas non plus tarder.

Thomas Ruyant récupère la place de vice-champion

« Ces 5 jours dans l’Atlantique Sud resteront gravés dans ma mémoire. Je n’étais jamais allé aussi vite, aussi longtemps. Nous étions sur une sorte de portée rapide, peu ou pas de vmg. Il fallait être […] à l’attaque pour profiter de cette dépression et de ce vent de nord-ouest. Nous voyons aujourd’hui, avec cette transition sous l’Afrique, que le combat en valait la peine. Nous avons créé une cassure dans la flotte, et nous allons pouvoir garder du vent pour entrer dans l’Indien. » L’analyse est de Thomas Ruyant (Vulnérable), plus chaud que jamais sur l’insubmersible Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) en tête de course. Les positions au classement sont encore symboliques au sein du groupe de tête compte tenu du chemin à parcourir, mais les dépressions se succèdent en faveur des « big four » et, sauf pépins techniques majeurs, les poursuivants auront du mal à les revoir. de sitôt. .

Le classement à 11h

1. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), 17,910.6 miles from the finish

2. Thomas Ruyant (Vulnérable), à ​​28,78 milles du leader

3. Yoann Richomme (Paprec Arkéa), at 37.93 nm

4. Sébastien Simon (Dubreuil Group), 48.91 nm

5. Nicolas Lunven (Holcim – PRB), à 168 nm

Là où Escoffier avait coulé…

Le Cap de Bonne-Espérance n’est pas seulement un marqueur symbolique du Vendée Globe, c’est aussi un événement dangereux. Les marins traversent le courant des Aiguilles, où la houle est déchaînée et les OFNI sont très présents. Dans cette zone de stress permanent, les pièges sont partout.

“C’est l’endroit où je crains le plus pendant le tour du monde”, expliquait Charlie Dalin avant le départ. C’est dans cette zone qu’en 2020, Sébastien Simon et Samantha Davies avaient dû abandonner leur Vendée Globe après des collisions et que Kevin Escoffier a vu son bateau « plié en deux » par une vague scélérate.

Actualités de Marina Foils

Le capitaine de 20 minutes sur Virtual Regatta reste stable à la 300 000ème place dans sa stratégie de détour à la recherche de vent. Si le gros du peloton (autour de la 100 000ème place et plus) n’a d’autre choix que de jouer avec l’anticyclone de Sainte-Hélène pour continuer à avancer à bon rythme, Marina Foils compte sur la dépression qui arrive dans le Sud pour le pousser plus tard. vers Bonne Espérance. Il faudra de la patience pour récolter les fruits de ce pari.

Marina Foils en pleine descente de l’Atlantique Sud sur Virtual Regatta– Capture d’écran

A côté, l’Imoca imaginaire navigue à une vitesse assez convenable, comprise entre 13 et 15 nœuds. J’attends avec impatience les mers du sud car ses foils lui permettent de s’envoler un peu.

 
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