La toiture du Stade olympique de Montréal a presque fini d’être démontée mais le budget prévu n’inclut pas les coûts de remplacement des systèmes mécaniques et électriques qui se déroulent « en parallèle » et qui pourraient alourdir la facture.
Lors de la mise à jour du site mardi, l’équipe du Parc olympique s’est félicitée de l’avancée du chantier.
“Nous respectons les délais, nous respectons les budgets”, a déclaré Nadir Guenfoud, vice-président chargé de la modernisation et du remplacement de la toiture du Stade olympique du Parc olympique.
Les terrains du stade sont désormais exposés. Il ne reste que quelques câbles qui retenaient la toiture Birdaird, la troisième à ce jour et en fin de vie utile, avec plus de 27 000 déchirures à son actif.
Un travail « parallèle »
Le démantèlement aurait coûté environ 20% du budget prévu pour la facture de 870 millions de dollars annoncée l’année dernière selon M. Guenfoud, qui n’a pas fourni de chiffres plus précis.
En annonçant les coûts de remplacement de la toiture, Québec n’avait pas pris en compte les équipements essentiels tels que le remplacement des systèmes mécaniques et électriques, révélait notre Bureau d’enquête ce printemps.
Cette mise à niveau s’effectue “en parallèle”, a expliqué M. Guenfoud en mêlée de presse.
«Des appels d’offres ont déjà été lancés pour des systèmes de ventilation mécaniques et électriques. Nous prévoyons d’autres appels d’offres dans les années à venir.
Place au nouveau toit
Le projet de remplacement du toit du stade devrait durer encore trois ans.
A partir de janvier, les ouvriers démonteront les 38 tronçons de l’anneau technique pour le remplacer par le nouvel anneau en acier.
La fabrication, l’assemblage et l’installation de la nouvelle toiture rigide, « plus robuste », auront lieu en 2026-2027, en vue d’une réouverture du stade en 2028.
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