Le Club | La ligne rouge au hockey, les quarts canadiens dans la LCF et le record de triples consécutifs !

Chaque semaine, les journalistes de l’équipe Sports répondent à vos questions.

Soumettez vos questions

La fine ligne rouge

A quoi servait la ligne rouge dans la LNH ? Pourquoi a-t-il été aboli ?

Daniel Fournier

Réponse de Simon-Olivier Lorange :

Supprimée avant la saison 2005-2006, la ligne rouge servait à limiter les passages d’un bout à l’autre de la patinoire. L’interdiction de faire une passe traversant deux zones entières obligeait les joueurs à échanger la rondelle soit entre la ligne de but et la ligne médiane, soit entre les deux lignes bleues. Les changements réglementaires intervenus lors du lock-out de 2004-2005 visaient presque tous à promouvoir l’offensive et à contrer les systèmes défensifs devenus trop opaques. En supprimant la ligne rouge, nous voulions ouvrir davantage le jeu, et éventuellement augmenter le nombre d’évasions. La ligne physique est toutefois restée sur la glace notamment pour mieux juger les dégagements refusés.

La couleur du ruban des bâtons

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PHOTO MARK HUMPHREY, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Les joueurs de la LNH choisissent du ruban adhésif blanc ou noir dans des proportions similaires.

Au hockey, existe-t-il une règle concernant la couleur du ruban adhésif sur la palette d’un bâton ? Nous voyons généralement du noir ou du blanc, mais un joueur pourrait-il porter du rouge, du jaune ou une autre couleur ? Pourrait-il également alterner le noir et le blanc sur une même palette ?

Marc-Olivier Boucher

Réponse de Simon-Olivier Lorange :

L’article 10.1 du règlement de la LNH précise qu’un ruban adhésif « de n’importe quelle couleur » peut être appliqué sur le bâton. Donc oui, les joueurs peuvent pratiquement faire ce qu’ils veulent. Cependant, il semble y avoir un consensus autour du blanc et du noir. Un rapport de L’Athlétisme publié en 2023 soulignait que pour la lame de leur bâton, les joueurs choisissaient du blanc ou du noir dans des proportions similaires. Il n’existe cependant pas d’explication consensuelle sur les vertus de l’une ou l’autre couleur – sinon tout le monde choisirait la même, peut-on en déduire.

Quarts-arrières canadiens dans la LCF

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PHOTO HEYWOOD YU, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

Nathan Rourke, Lions de la Colombie-Britannique

Pourquoi n’y a-t-il pas de quart-arrière canadien dans la LCF ? Quelle réglementation faudrait-il changer pour qu’il y en ait un ?

Guy Lamarre

Réponse de Nicolas Richard :

Aussi malheureux que cela puisse paraître, c’est simplement que les équipes de la LCF considèrent les quarts-arrières des universités américaines comme étant meilleurs et plus talentueux que les quarts-arrières canadiens. En fait, le niveau est plus élevé dans la NCAA que dans le réseau USsports. Les Américains obtiennent donc a priori de meilleures chances une fois devenus professionnels, du fait de ce statut et de cette histoire. Il n’y a qu’à penser au cas d’Hugo Richard, ancien quart-arrière vedette du Rouge et Or à l’Université Laval, qui n’a jamais eu de réelle chance dans la LCF. Il existe cependant des exceptions. Le centre des Lions de la Colombie-Britannique Nathan Rourke est né à Victoria. Le prochain scénario intéressant sera celui de Jonathan Sénécal, des Carabins de l’Université de Montréal, considéré comme le meilleur quart-arrière québécois de l’histoire, qui devrait faire le saut dans la Ligue canadienne dans un an.

Comment débuter le bobsleigh ?

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PHOTO MATTHIAS SCHRADER, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Le bobsleigh est un sport populaire dans l’Ouest canadien.

Mon fils avait une bonne question à laquelle je n’avais pas de réponse. Comment les athlètes de bobsleigh découvrent-ils leur sport ? Dans les grands sports, c’est facile, il y a des ligues mineures dans lesquelles les jeunes débutent et progressent, mais en bobsleigh ? Aucun souvenir d’avoir assisté à un tournoi de bobsleigh midget.

Serge LeBlanc

Réponse de Nicolas Richard :

La réponse à votre question est à la fois simple et fascinante : le bouche à oreille. La médaillée Christine de Bruin m’expliquait déjà que le bobsleigh, comme d’autres disciplines olympiques, attirait les athlètes surtout tard dans la vie. Comme vous l’avez dit, ce type de discipline est beaucoup moins accessible que le hockey, par exemple. Surtout ici au Québec, alors que le bobsleigh est plus populaire dans l’Ouest canadien. Ainsi, Christine de Bruin, comme les autres membres de l’équipe nationale, s’est d’abord développée dans d’autres sports. Comme la majorité des bobeurs, elle avait débuté dans l’athlétisme. Puis, de fil en aiguille, par les entraîneurs ou les programmes, ils ont été réorientés vers le bobsleigh à la vingtaine. C’est la trajectoire la plus populaire.

Triple après triple !

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PHOTO ROBERT MAILLOUX, LA PRESSE ARCHIVES

Tim Raines

Quel est le record du plus grand nombre de triples consécutifs dans un match de baseball, et est-il déjà arrivé que des triples consécutifs soient réussis par des joueurs débutants ? J’ai un vague souvenir d’avoir vu cela dans un match des Expos.

Deuxième majeure

Réponse d’Alexandre Pratt :

Incroyable, mais vrai, les frappeurs des Red Sox de Boston ont réussi un jour quatre triples consécutifs dans un match en 1934. Carl Reynolds, Moose Solters, Rick Ferrell et Bucky Walters ont accompli l’exploit contre le même lanceur, Firpo Marberry, des Tigers de Détroit. Quant au match des Expos auquel vous faites référence, j’imagine que c’était le 6 mai 1981 lorsque, dans une cause perdante, en neuvième manche, Mike Gates, Tim Raines et Tim Wallach – trois recrues – ont réussi trois triples consécutifs.

 
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