« Rodri (le vainqueur du Ballon d’Or) est un grand joueur, et en plus il est madrilène. Cela n’a rien à voir avec lui. Il aurait mérité le Ballon d’Or, mais pas celui-ci, l’année dernière où il avait inscrit un triplé (avec Manchester City) et marqué en finale de la Ligue des Champions. Cela devrait revenir à un joueur du Real Madrid”, a déclaré le président du Real Madrid, assumant la responsabilité de la décision de boycotter la cérémonie.
« Vinicius semblait être le choix unanime, mais cela aurait facilement pu être notre capitaine, Dani Carvajal. Ou encore Jude Bellingham, finaliste du Championnat d’Europe et auteur d’une saison exceptionnelle. C’est très difficile à expliquer”, a-t-il assuré devant plus d’un millier de “socios”.
L’homme d’affaires espagnol, en guerre ouverte avec les instances mondiales du Football et favorable au projet controversé de Super League européenne, accuse l’UEFA, partenaire de France Football dans l’organisation de la cérémonie pour la première fois cette année, d’être intervenue dans le processus de remise des prix :
« Ils ont changé le système de vote (de 5 joueurs à 10), ainsi que le nombre de points (de 6 à 15) que chaque journaliste peut donner à chaque joueur. (…) Sans les voix de quatre pays, la Namibie, l’Ouganda, l’Albanie et la Finlande, Vinicius aurait remporté le Ballon d’Or. Ils ne lui ont même pas donné de point ! », a-t-il regretté.
L’influent président merengue a également demandé au journal L’Equipe et à France Football s’il était “sensé” de rejoindre l’UEFA aujourd’hui alors que les clubs européens sont en pleine lutte pour conquérir leur liberté et s’affranchir du monopole (de l’UEFA)”, et a appelé à ce que le Ballon d’Or soit un trophée “indépendant” avec des critères plus transparents.
Par Le360 (avec AFP)
24/11/2024 tous 14:58