« Le handball montré est très agréable. Nous avons hâte de voir comment cela évoluera, c’est excitant à regarder.” Après trois mois de compétitions et avant le tournoi européen de handball (28 novembre – 15 décembre) qui suspendra le championnat et la Ligue des champions jusqu’à début janvier, Nicolas Roué se dit “très satisfait de ce à quoi nous assistons”. effectuer un premier point sur l’avancement. Comme les supporters brestois, le directeur sportif du BBH a pu se faire une première idée du nouveau style de son équipe désormais entraînée par Raphaëlle Tervel, aux commandes depuis juillet.
Plus spectaculaire et plus ouverte, elle contraste avec l’ambition plus défensive qu’a pu nourrir auparavant Pablo Morel. Cette saison, à Brest, on pense différemment le handball et les statistiques de la Ligue des Champions sont là pour étayer ce constat : Brest est la 15ème défense (sur 16) de la compétition avec une moyenne de 31 buts encaissés par match. Mais BBH est à l’inverse la meilleure attaque des deux groupes avec 268 buts inscrits en huit matches. « Nous avons eu plusieurs points d’interrogation liés au renouvellement important de l’effectif, au changement quasi total du staff et seulement 15 jours de préparation avec tous les joueurs à la fin des JO pour préparer la saison », résume Nicolas Roué. Tout n’est pas parfait, nous savions qu’il faudrait être patients mais nous avons constaté dès le début un niveau de jeu très intéressant.”
Je sais que j’aime avoir le plan A, le plan B, le plan C, le plan D, le plan Z, en attaque, en défense
Un style « profits et pertes ».
Interrogée sur ses premières semaines à la tête de BBH, Tervel exprime « un bilan extrêmement positif. Nous avons gagné tous les matchs que nous devions gagner et nous avons perdu contre les deux équipes (Györ et Odense) encore un peu au-dessus de nous.” Dans ces matchs de haut niveau à l’intensité d’un Final Four qui ont fait vibrer l’Arena, comme cela s’est également produit lors de la victoire contre Esbjerg, Brest a fait preuve de caractère et a revêtu une identité de jeu vive. « Les retours que nous recevons des joueurs, c’est qu’ils aiment la liberté que nous leur donnons, poursuit Nicolas Roué. Même si ce style entraîne des pertes de balle, c’est quelque chose que nous acceptons. C’est un principe de profit et de perte et le gaspillage ne fera que diminuer avec le temps. »
Révélation de ce début de saison, Clarisse Mairot explique « qu’en fait, quand on parle de jeu libre, c’est parce qu’on n’est pas lisible par l’adversaire en faisant des choses trop planifiées. C’est compliqué parce qu’il faut avoir un maximum de concentration, il faut prendre en compte toutes les informations, essayer de les traiter le plus rapidement possible, créer de l’incertitude, faire des feintes, changer de rythme, d’accompagnement, d’accompagnement.”
Contre Odense dimanche dernier, malgré les 38 buts encaissés, Raphaëlle Tervel parlait encore d’un match référence “d’une équipe unie” qui devra assimiler de nombreuses options tactiques, comme l’attaque à sept ou la défense à 2-4. “Je sais que j’aime avoir un plan A, un plan B, un plan C, un plan D, un plan Z, en attaque, en défense”, confie Tervel, qui ambitionne d’avoir une équipe ancrée dans ses principes pour le à Metz en février (mercredi 12). Et les échéances qui suivront au printemps. « Raphaëlle construit sa saison pour être en forme en février, mars, avril, précise Nicolas Roué. La montée au pouvoir est planifiée, anticipée. »
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