Malgré les hauts et les bas vécus par le Canadien depuis le début de la campagne, l’attaquant Jake Evans semble très à l’aise sur la glace et est l’un des hommes de confiance de son entraîneur Martin St-Louis au centre. .
Le numéro 71 a d’ailleurs marqué lors de chacun des deux derniers matches de son équipe, qui s’est imposée à chaque fois. Celui qui joue en moyenne environ 16 minutes par match a récolté 10 points en 19 matchs jusqu’à présent et son jeu global est rassurant, sans être tapageur.
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L’ancien patineur du CH, Maxim Lapierre a félicité Evans qui répond à un besoin de longue date de l’organisation.
« Il ne faut pas comparer les deux joueurs, mais je pense que nous compensons finalement la perte de [Phillip] Danault, qui devait être remplacé par [Christian] Dvořák ; nous sommes d’accord que ce projet n’a pas fonctionné. Nous regardons les petits détails comme gagner les mises en jeu, prôner un style physique, nourrir ses ailiers et être fiable défensivement : s’il peut garder cette marque actuelle et faire cela match après match, tout en contribuant offensivement, nous ne serons pas loin », a évalué Lapierre lors de l’émission JiC mercredi.
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« Phil Danault est un sacré joueur de hockey, mais Jake Evans le devient aussi. Parfois, il faut du temps pour s’imposer en Ligue nationale, surtout avec ce style. Est-il arrivé à destination ? Je pense que oui, car il se dirigeait dans cette direction avant d’être frappé par [Mark] Scheifele. «Cela lui a fait reculer d’un an ou deux», a-t-il ajouté, faisant référence au coup porté à la tête d’Evans par le porte-drapeau des Jets de Winnipeg lors des séries éliminatoires de 2021.
Avant le duel des Kings de Los Angeles contre les Sabres de Buffalo, Danault avait récolté exactement le même nombre de points qu’Evans, dans le même nombre de matchs. Le Québécois affiche un différentiel de +3, comparativement à -1 pour le hockeyeur du Tricolore.
