la Ville de Bruxelles refuse d’accueillir le match Belgique-Israël

la Ville de Bruxelles refuse d’accueillir le match Belgique-Israël
la Ville de Bruxelles refuse d’accueillir le match Belgique-Israël

DDans un courrier daté du jeudi 13 juin, l’Union belge s’enquiert d’une réponse officielle à un problème qui sent le soufre depuis les premiers entretiens bilatéraux avec le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close et son échevin des Sports Benoît Hellings. Celles-ci dataient, selon nos informations, du 12 mars et se sont multipliées depuis, notamment avec le CEO Piet Vandendriessche et le directeur Marketing & Events, Manu Leroy.

Face à la dégradation du contexte géopolitique du conflit armé dans la bande de Gaza, la question du maintien du match Belgique-Israël se pose de plus en plus avec acuité ces derniers jours. La multiplication des manifestations en soutien à la cause palestinienne à travers Bruxelles a rendu l’ambiance véritablement irrespirable autour de l’organisation de ce match et du dispositif de sécurité à mettre en place.

Dans ces conditions, et après mûre réflexion pour évaluer tous les paramètres de cette épineuse question, la Ville de Bruxelles a décidé d’annoncer à l’Union belge, via une lettre qui partira encore ce mercredi, qu’elle n’autoriserait pas le match organisé le le plateau du Heysel. Ni le 6 septembre, ni aucune autre date. Benoit Hellings, échevin des Sports, explique : « Compte tenu des risques de débordements, dans le stade lui-même, aux alentours et en centre-ville, nous ne pouvons pas prendre le risque de porter atteinte à la sécurité de nos concitoyens. Un match de football des Diables est un moment fédérateur, familial et festif. Compte tenu des événements actuels, cela est impossible. Après avoir pris le pouls de la police et de l’Organe de coordination de l’analyse des menaces (OCAM), qui confirment tous deux l’augmentation potentielle des risques de problèmes graves, nous avons été rassurés quant à l’application du principe de précaution. »

Après les attentats du 16 octobre 2023 à Bruxelles qui ont malheureusement coûté la vie à deux supporters suédois près de la place Sainctelette, les autorités de la capitale ont officiellement rejeté l’Union belge.

Lequel ne manquera évidemment pas de transmettre le document à l’UEFA, à elle d’émettre un avis. La France et l’Italie, également appelées à accueillir cet automne Israël dans le cadre de la Société des Nations, ne manqueront certainement pas de suivre le dossier. Tout comme les bourgmestres des villes dont le stade est susceptible de servir de plan B, comme Bruges (Jan Breydel), Liège (Sclessin), Genk (Cegeka Arena) ou Anvers (Bosuil). Anderlecht (Lotto Park) n’est probablement pas pris en compte en raison de sa situation parmi les 19 communes bruxelloises. De son côté, la ville de Louvain a déjà indiqué son refus d’accueillir la rencontre. Et pour rappel, en février dernier, la ville de Gand avait contraint La Gantoise à disputer à huis clos son match de Conference League face au Maccabi Haïfa.

L’hypothèse d’un refus collectif des différents maires concernés à travers le pays ne peut être exclue (y compris dans la configuration d’un match à huis clos), la Fédération sera donc très probablement contrainte d’attendre une position officielle de l’UEFA. Depuis les attentats perpétrés par le Hamas palestinien le 7 octobre 2023, le sport représentatif israélien a participé à des compétitions internationales dans plusieurs pays différents. Les footballeurs, tant en équipe nationale qu’en club, évoluent en Hongrie tandis que les basketteurs du Maccabi Tel-Aviv ont élu domicile sur le parquet du Partizan Belgrade, en Serbie, pour les deux tiers de leur saison d’Euroligue.

Va-t-on vers un Belgique-Israël disputé en dehors du territoire et plus particulièrement à la Boszik Arena de Budapest, comme le sera déjà Israël-Belgique (ainsi que le match contre la France et l’Italie) ? L’idée, qui n’est pas encore débattue au sein de l’Union belge, ne peut en aucun cas être exclue. Et puisque deux jours après le premier match des Diables à l’Euro, cette hypothèse pourrait commencer à prendre un peu plus forme dans le cas où aucune solution ne serait trouvée sur le territoire belge. Que ce soit à Budapest ou dans les villes qui accepteront de se charger de l’organisation d’une rencontre impliquant l’équipe nationale israélienne. Et ils ne sont pas légion, à l’exception des pays de l’Est comme la Hongrie ou la Serbie.

 
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