le départ le 30 juin célébrera 40 ans de navigation et de partage entre le Québec et la France

Après une pause forcée en 2020, le grand départ de la Transat Québec Saint-Malo sera donné dans une dizaine de jours, célébrant 40 ans de navigation et de partage entre le Québec et la France.

Amarrées au bassin Louise, au port de Québec, les équipes terminent actuellement les derniers préparatifs pour la longue traversée qui débutera le 30 juin. L’excitation est palpable, mais la plupart refusent de l’admettre.

« Depuis 2016, il n’y a pas eu de Transat. Il a été annulé en 2020, donc tout le monde l’attendait. Les habitants des Malouines sont très enthousiastes à l’idée de nous accueillir et nous disposons d’une magnifique flotte. Nous voulons que ce soit festif avec une ambiance très familiale. C’est une course mythique», explique le directeur général de l’événement, Richard Samson.

Richard Samson, PDG de Transat Québec Saint-Malo.

Photo STEVENS LEBLANC

Le 10e Cette édition de cette course promet une aventure nautique inoubliable en plus de 10 jours de festivités très attendues.

Agé de 72 ans, le skipper québécois Georges Leblanc lèvera une dernière fois l’ancre sur son bateau pour entamer la traversée de l’Atlantique. Il y a fort à parier que le septuagénaire ne reviendra pas dans quatre ans.

Le skipper a effectué sa première traversée en 1996, à l’âge de 45 ans.

Une passion

« Nous lui souhaitons la meilleure chance du monde. C’est touchant parce qu’on ressent le dernier voyage d’un passionné», ajoute M. Samson.

Le manager se souvient aussi de la première édition avec les navigateurs Mike Birch et le regretté Gerry Roufs, le Canadien disparu en mer le 6 janvier 1997 lors du Vendée Globe à l’âge de 43 ans.

« On apporte beaucoup de culture à Saint-Malo avec la présence des Premières Nations, les Hurons-Wendats. Il y aura également une grande présence québécoise à Saint-Malo pour partager les liens qui nous unissent. Les Français ne sont peut-être pas prêts pour l’action qui s’annonce ! », précise Richard Samson.

D’ici le départ, les berges du Vieux-Port de Québec s’animeront de diverses animations et ateliers culturels, ainsi que de rencontres d’équipages.

Richard Samson pose aux côtés d’un équipage féminin composé de Julia Virat, Solene Roland et Coralie Vittecoq. Également sur la photo Guylain Noël.

Photo STEVENS LEBLANC

Du danger

L’arrivée des voiliers à Saint-Malo est prévue vers le 9 juillet, soit une dizaine de jours après le départ.

Durant ce test, les participants à bord ne dormiront que par tranches de 30 minutes. Il est également impossible d’éviter le mauvais temps. Sur une traversée de 10 jours, les tempêtes sont inévitables.

De son côté, le directeur général avoue qu’il ne risquerait pas sa vie au large comme les membres des bateaux.

« La mer est une passion, mais je préfère les happy hours ! Leur courage et leurs connaissances me fascinent. Ils sont concentrés et doivent chercher du financement en plus de s’isoler de leur famille. C’est un sport extrême où l’on peut mettre sa vie en danger. Les grands coureurs sont heureux d’être amnésiques parce qu’ils ne courraient plus. C’est le côté fou comme gravir l’Everest qui fascine les gens. Il y a de la magie, des risques et une volonté de gagner », conclut M. Samson.


Photo STEVENS LEBLANC

 
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