à Malherbe “même tout l’été on a été dans beaucoup d’obscurité”

à Malherbe “même tout l’été on a été dans beaucoup d’obscurité”
à Malherbe “même tout l’été on a été dans beaucoup d’obscurité”

Hugo Vandermersch profite de la trêve internationale pour récupérer et revoir les amis qu’il a laissés cet été en Normandie. L’arrière droit qui a découvert le monde du professionnalisme au SM Caen entretient de nombreux liens avec la ville et sa région. « Ma femme est originaire de Caen et j’ai évidemment des relations là-bas, nous y avons notre maison. Evidemment je resterai toujours lié à Caen. C’est une ville qui m’a fait grandir. Je suis arrivé entre dix et huit ans, je suis parti à vingt ans. -cinq Toutes ces années vous marquent et je reste attaché à cette ville même si vous faites attention, je viens du Nord et le Nord sera toujours dans mon cœur avant la Normandie (rires).

“Nous avons ici un professeur qui donne des cours d’allemand obligatoires chaque semaine”

Prêté la saison dernière à Elversberg (Bundesliga 2), Hugo Vandermersch a orienté sa carrière vers la Suisse alémanique à Saint-Gall, ville de la taille de Cherbourg qui évolue parmi l’élite du football suisse. « Cela ressemble beaucoup à l’Allemagne, car Saint-Gall se trouve en réalité à l’extrémité du pays et à 20-25 minutes de la frontière allemande. Elle est également proche de la frontière autrichienne. On parle allemand ici donc je ne suis pas dépaysé par rapport à l’année dernière, mais c’est un contexte nouveau. Je suis heureux de découvrir cette nouvelle région et cette nouvelle ville. Je progresse en allemand. Nous avons ici un professeur avec des cours obligatoires. Honnêtement, je fais des progrès. Je ne parle pas encore l’allemand car c’est une langue très difficile, mais je la comprends de mieux en mieux et j’espère pouvoir tout comprendre au moins à la fin de la saison.

«Dès le moment où ils (Saint-Gall) m’ont présenté le projet, j’avais déjà l’esprit là-bas»

Hugo Vandermersch a disputé 117 matchs avec le SM Caen avant d’être transféré à Saint-Gall à la surprise générale. L’arrière droit était encore sur le banc trois jours avant son départ pour la Suisse. “Le mercato s’est terminé au lendemain du match d’Annecy (1-1), se souvient Hugo. Dans ma tête, le marché des transferts était terminé et je me suis dit que je resterais à Caen. Et Saint-Gall s’est présenté car en fait, le mercato en Suisse n’était pas encore fermé. Ils se sont présentés parce que leur arrière droit avait été vendu et qu’ils venaient de se qualifier pour la Conference League deux jours plus tôt. Ils ont montré un tel intérêt et un pitch tellement convaincant qu’en fait, dès le moment où ils m’ont présenté le projet, mon esprit était déjà là.

Le fait que le Stade Malherbe ait été repris par le club de Kylian Mbappé avec de fortes ambitions n’a pas suffi à le convaincre de rester.

A Malherbe “même tout l’été on était dans le noir”

Il est certain qu’il y avait un gros projet en route. Ensuite, nous sommes également restés dans le noir pendant tout l’été. On sait aussi qu’il est difficile d’acheter un club. C’est un magnifique projet pour le club. Maintenant, il me reste également deux ans de contrat et nous ne savons pas ce que les nouveaux managers veulent faire à l’avenir. J’ai donc eu cette offre où tout était réuni et j’ai aussi eu la chance de découvrir la Super League Suisse. C’est un championnat vraiment de haut niveau. Nous n’avons pas l’habitude de le suivre lorsque nous sommes en . Je ne le savais pas non plus, mais je me rends compte qu’il joue à un très bon niveau car il y a peu d’équipes. Il y a douze équipes mais elles sont toutes à égalité et veulent les premières places. Je suis agréablement surpris par cela. Et évidemment, jouer une Coupe d’Europe était également crucial.

“Evidemment, jouer une Coupe d’Europe était également crucial”

Hugo Vandermersch a disputé ses deux premiers matchs en Conference League contre la Fiorentina (2-4) et Larne (1-2). C’est lui qui a inscrit le but vainqueur de son équipe ce jeudi. “J’ai eu la chance de jouer à domicile avec la Fiorentina. Il y a une certaine ambiance, les préparatifs ne sont pas les mêmes. On sent que tout ce qui se passe sur le terrain, autour du match, est encore autre chose. C’est une émotion particulière. Et c’est en fait un sentiment que vous ne pouvez ressentir qu’en jouant à ce type de jeux. Et je suis vraiment heureux de pouvoir le connaître dans ma carrière et de le connaître avec San Gallo. C’est magnifique. C’est nouveau parce qu’il y a cet enchaînement de matches. Comme je le dis à mes amis et à ma femme, je redécouvre le monde professionnel dans le monde des professionnels. Il y a un certain professionnalisme et là je retrouve un “marche” encore plus élevé. C’est beau. C’est ce que rêve tout joueur : jouer comme ça tous les trois-quatre jours, c’est magnifique.

«Je serai toujours partisan de Malherbe»

Moins de trois mois après son départ du SM Caen et de la Normandie, Hugo Vandermersch entretient visiblement un lien particulier avec son club et ses supporters. Des liens qui ne sont pas voués à s’effacer. “J’ai regardé presque tous les matchs du SMC. Je suis en contact avec les gars. De plus, je mangerai avec eux cette semaine. Bien sûr on reste en contact après toutes ces années, même avec les gens du club avec des petits messages. Je suis toujours ce qui se passe. Comme je l’ai dit en partant, quand on passe autant de temps dans un club, surtout celui qui m’a fait connaître et grandir, on est obligé de rester fan et on ne veut que le meilleur pour eux. Je serai toujours partisan de Malherbe.

 
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