Philipp Kurashev (25 ans) est un joueur de hockey mystérieux, maussade et… talentueux. L’attaquant bernois de Chicago a exprimé la troisième facette de son caractère dans la nuit de dimanche à lundi lors de la victoire des Blackhawks contre le Wild du Minnesota au United Center (2-1 a.p.).
En prolongation, l’ancien joueur des Remparts de Québec dans la Ligue de hockey junior des Maritimes du Québec a allumé la lampe et permis à son équipe de mettre fin à une séquence de deux défaites consécutives. Il a exploité une passe du défenseur texan Seth Jones pour contrecarrer la vigilance du gardien suédois Filip Gustavsson d’un tir du poignet.
Décoré de la première étoile, Philipp Kurashev a réalisé son meilleur tour depuis le début de la saison régulière 2024-2025 au cours duquel il a surtout dévoilé les deux premières facettes de son tempérament.
Après avoir connu un sommet en carrière lors de la dernière campagne passée à l’aile du prodige britanno-colombien Connor Bedard (75 matchs, 54 points dont 18 buts), son entraîneur Luke Richardson lui a confié d’autres rôles et évolue depuis sur les trois premiers trios. le début de cet exercice.
Les résultats intermédiaires sont, disons, mitigés. Pas seulement parce que son bilan est bancal, loin des attentes (15 matches, 4 points dont 3 buts). Mais aussi parce que le patineur suisse ne sera probablement jamais candidat au Trophée Selke décerné à l’attaquant le plus responsable de la gestion défensive des matches.
Bien qu’il porte le maillot d’une équipe en reconstruction qui – c’est logique – accorde plus de buts qu’elle n’en marque, Kurashev affiche un différentiel de -112 depuis qu’il a transpiré en NHL (281 titularisations) et de -11 en 2024-2025 (15 matches). ).
Richardson avait des raisons objectives de le retirer de son effectif à une occasion en octobre pour tenter de créer un choc électrique sous le casque de l’ex-CP Berne junior.