Les violences à Amsterdam agitent la classe politique française. Deux jours après la violente agression contre des supporters du club de football israélien Maccabi Tel-Aviv par des groupes d’individus dans les rues de la capitale des Pays-Bas, le ministre français de l’Intérieur a annoncé sur le réseau social X, samedi 9 novembre, avoir fait état à la justice le tweet d’un député LFI de « excuses pour le crime ».
Dans un message publié sur « N’ont pas été lynchés parce qu’ils étaient juifs » plus « parce qu’ils étaient racistes et soutenaient le génocide ». Le dLe député LFI de la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine répond à un tweet de Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, qui déplore que « Des sympathisants ont été chassés, menacés et lynchés dans les rues d’une ville européenne parce qu’ils sont juifs ».
Le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, a dénoncé « attaques antisémites contre des Israéliens »les qualifiant de“inacceptable”. Le maire d’Amsterdam, Femme Halsema, elle a parlé de« explosion d’antisémitisme que j’espère ne plus jamais revoir ».
Mercredi, des affrontements isolés ont eu lieu entre des supporters de l’Ajax, du Maccabi et du club turc de Fenerbahce, qui affrontait un autre club néerlandais, l’AZ Alkmaar. Les partisans du Maccabi ont brûlé un drapeau palestinien sur la place centrale du Dam et vandalisé un taxi.
Le lendemain, après le match, des groupes d’individus s’en sont pris à des supporters du Maccabi avant de s’enfuir à scooter entre chaque attaque, dans plusieurs quartiers de la ville. Cinq personnes ont été brièvement hospitalisées. Le maire de la ville a parlé lors d’une conférence de presse de groupes d’individus ciblant les supporters du club israélien, les frappant et leur donnant des coups de pied. La police a ouvert une enquête et a appelé la population à lui transmettre toute vidéo des violences.