Critérium du Dauphiné | Remco Evenepoel, la vie en jaune et les ambitions : « C’est bon signe pour le Tour »

Critérium du Dauphiné | Remco Evenepoel, la vie en jaune et les ambitions : « C’est bon signe pour le Tour »
Critérium du Dauphiné | Remco Evenepoel, la vie en jaune et les ambitions : « C’est bon signe pour le Tour »

Dans une liste de favoris qui ne contient que quatre noms pour un Tour de France qui passionne au-delà de ses frontières, difficile de placer Remco Evenepoel en tête. Il faut un peu d’imagination pour l’imaginer vêtu de jaune à Nice où la Grande Boucle se terminera par un contre-la-montre que l’on espère décisif. Cette couleur, le Belge en rêve évidemment et le Critérium du Dauphiné lui a permis, ce mercredi, de toucher du doigt ce qui ne reste encore qu’un rêve.

En vérité, c’est lui-même qui s’est arrogé le droit d’approcher cette couleur mythique du cyclisme. Ce n’est pas encore le Tour de France car si le Dauphiné a les contours, il n’en a évidemment pas la saveur. Reste qu’aux yeux de Remco Evenepoel, le chrono du jour sur 34 kilomètres – une distance similaire à celle entre Monaco et Nice le 21 juillet (35 km), eh bien… -, était plus qu’une opportunité de marquer son territoire. .

Trois semaines sans vélo et sans doutes

Pour sa découverte de la grand-messe de juillet, Evenepoel aurait préféré un catéchisme plus fluide. Mais sa chute au Pays Basque l’a un peu retardé, c’est pourquoi il attendait cet effort solitaire pour se jauger. “C’était mieux que prévu ! J’avais de bonnes jambes, de bonnes sensationsil a souri après avoir côtoyé tout le peloton pendant plus d’une minute sauf Joshua Tarling (+17”) et Primoz Roglic (+39”). J’ai passé presque trois semaines sans faire de vélo avant quatre semaines d’entraînement. Être à ce niveau est un bon signe pour le Tour et pour ma préparation. Je ne peux qu’être heureux et fier

La palette : “Dans les parties techniques, heureusement Roglic a repris du temps à Evenepoel”

Dans la nouvelle communication qu’il a adoptée, que l’on qualifierait de plus prudente, Evenepoel avait martelé un message : il n’était pas au meilleur de sa forme dans le Dauphiné et la victoire finale n’était pas un objectif. A l’entendre dire, il n’en est pas encore vraiment là mais ses adversaires du Tour, Primoz Roglic, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard ont pu mesurer, s’il le fallait, quel danger il représentait dans un contre-la-montre. Il est évidemment encore trop tôt pour espérer qu’un leader du Soudal Quick-Step renversera le Tour lors de la dernière journée, pour la simple et bonne raison qu’en haute montagne, Evenepoel est peut-être le moins armé du quatuor précité.

Evenepoel prudent : “Cela ne veut rien dire pour le dernier week-end”

Même la finale du Dauphiné et ses trois arrivées en altitude l’inquiétaient un peu. « La victoire finale ? Cela dépendra des jambes dans les trois dernières étapes », répond-il. “Je vais devoir les prendre au jour le jour car je ne sais pas comment est la forme avec ces trois étapes difficiles qui se succèdent.” Est-ce ses seulement 33 secondes d’avance sur Roglic qui poussent Evenepoel à la prudence ?

Après l’épreuve du contre-la-montre, sa discipline forte, le vainqueur de la Vuelta 2022 arrive donc moins en confiance sur le grand week-end final. Du coup, il ne se met aucune pression, juste content de voir que son épaule va mieux. “Je suis content de ma performance mais je pense que cela ne veut rien dire pour le dernier week-end», avance-t-il autant pour lui-même que pour les autres. Malgré un stage en altitude, il se sent apparemment un peu petit. “Si je tombe en panne, c’est comme çalâche le Belge. J’ai encore beaucoup de travail à faire. Je n’ai pas eu beaucoup de formation, c’est déjà étonnant d’être à ce niveau. Il faut être heureux et continuer à travailler.

Il ne lui reste guère plus de trois semaines pour peaufiner une forme qui devra être la plus parfaite possible, sans quoi son aventure sur le Tour de France pourrait se transformer, sinon en cauchemar, du moins en grande déception puisqu’il a fait ce voyage. atteindre son objectif numéro un cette saison. “C’est la couleur dont je rêve depuis le début de ma préparationa-t-il assuré en évoquant son maillot jaune. C’est tout simplement génial de le porter pour la première fois. C’était un objectif de l’avoir à Paris-Nice. J’ai été un peu à court là-bas. C’est une belle récompense pour un mois de travail et de patience.

 
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