Recommandations après la mort d’un combattant d’arts martiaux

Recommandations après la mort d’un combattant d’arts martiaux
Recommandations après la mort d’un combattant d’arts martiaux

Un rapport d’enquête sur la mort d’un combattant d’arts martiaux mixtes (MMA) de l’Alberta publié le mois dernier met en évidence plusieurs recommandations visant à mieux réglementer les sports de combat en Alberta.

En juin 2017, la mort de Tim Hague a suscité de nombreuses réactions au sein de la communauté des sports de combat de l’Alberta.

Après avoir été éliminé. par son adversaire, le combattant de 34 ans s’est rendu aux vestiaires, où il aurait vomi, puis aurait à nouveau perdu connaissance. Il a ensuite été transporté à l’hôpital, où il a succombé à ses blessures après avoir été opéré d’une hémorragie cérébrale.

À travers 14 recommandations, la juge de la Cour provinciale Carrie Sharpe conseille que la discipline soit supervisée par une autorité provinciale centralisée plutôt que par une poignée d’organisations municipales.

L’Alberta est la seule province au pays où les sports de combat sont régis par une juridiction municipale, comme le souligne le rapport.

Comme il n’y a pas de contrôle provincial, il existe des zones grises dans l’application des sanctions qui peuvent conduire à une mauvaise application de certaines suspensions.peut-on lire dans le document.

Le juge souhaite également que les lignes directrices destinées aux combattants ayant subi un traumatisme crânien et souhaitant revenir sur le ring soient standardisées et mieux définies.

Ainsi, un boxeur qui a subi deux KO. dans un délai de six mois recevra une suspension de 180 jours, tandis qu’un combattant deAMM sera suspendu pendant 60 jours.

Les boxeurs ne font pas que boxer. Il est possible qu’ils participent également à des compétitionsAMMexplique le juge.

Le cas par Tim Hague

Initialement, on ne s’attendait pas à ce que Tim Hague participe au combat qui lui a coûté la vie. Il a été appelé au combat après l’abandon d’un autre concurrent pour des raisons médicales.

Tim Hague se remettait à peine d’une commotion cérébrale subie deux mois plus tôt, et la suspension résultant de son coup à la tête avait expiré dix jours seulement avant le choc.

Tim Hague, 34 ans, avec son fils, 9 ans. (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada

L’autopsie a révélé plus tard que le cerveau de l’athlète présentait des signes d’encéphalopathie, une maladie cérébrale dégénérative observée chez les athlètes et les vétérans ayant subi de nombreux traumatismes crâniens.

La famille de Tim Hague a suggéré plus tard qu’il n’aurait jamais dû mettre les pieds sur le ring et que les personnes responsables de sa sécurité avaient failli à leurs devoirs.

Dans un communiqué envoyé à Radio-Canada/Radio-Canada, ses proches ont cependant déclaré heureux de pouvoir tourner la page et avancer.

Cela a toujours été une question de sécurité pour les combattants. Nous espérons que les recommandations de la commission d’enquête pourront garantir qu’aucune autre famille n’aura à subir la perte d’un être cher.

Une citation de Famille de Tim Hague

En 2019, la famille de Tim Hague a également intenté une action en justice pour mort injustifiée. Elle réclamait alors plus de 5 millions de dollars de dommages et intérêts. La famille a refusé de fournir tout commentaire concernant le procès.

Avec les informations de Wallis Snowdon et La Presse Canadienne

 
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