Face à une équipe allemande privée de Rüdiger, Kroos, Schlotterbeck et Füllkrug (reposés après la finale de la Ligue des champions disputée samedi dernier), l’entraîneur Sergeï Rebrov a aligné ce qui ressemble fort à une équipe type en l’absence du gardien Andriy Lunin, Courtois. ‘ doublure au Real Madrid. Mais avec le jeune et talentueux Anatoliy Trubin (22 ans), impérial, il ne perd pas vraiment dans les échanges. Le gardien de Benfica a également marqué des points contre Havertz, Wirtz, Musiala, Müller, Beier, Undav&co.
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Attention aux reconversions
Si elle avait globalement maîtrisé ses barrages de qualification pour le grand rendez-vous de l’été, l’Ukraine est apparue sur la défensive ce lundi, tentant de défendre bas et s’appuyant la plupart du temps sur des reconversions dans un schéma en 5-4-1 sans ballon. , avec seulement Yaremchuk devant. L’ancien avant-centre du Club Bruges a dû trouver le temps très long, entouré de Tah et Anton. Il a d’ailleurs dû se contenter de deux frappes presque fallacieuses (38e et 45e) pour réveiller Neuer.
Offensivement, l’Ukraine n’a donc proposé que très peu de séquences de possession dans le camp allemand. On soulignera encore que la rapidité de reconversion, notamment de Tsygankov, pourrait causer des dégâts à la défense belge le 26 juin, comme elle l’a causé par intermittence hier.
Rideau double
C’est un constat clair après ce match. Ce qui n’est cependant pas une surprise : malgré son manque de jeu, l’Ukraine défend bien. Dans un bloc serré. Avec courage et solidarité. Cela laissait très peu d’espace de construction. Les Diables Rouges – Kevin De Bruyne en tête – sont prévenus : s’ils se retrouvent obligés de remporter leur troisième match de poule, ils risquent de devoir se creuser la tête pour trouver les failles, ce que Wirtz n’y est pas parvenu malgré quelques combinaisons déstabilisatrices. dans la première moitié. Pas plus que les remuants Beier et Undav, dans un autre style, malgré un centre du jeune attaquant d’Hoffenheim (61e) et deux situations claires pour l’ancien Unioniste (56e et 90e+2).
Sur les ailes, il pourrait cependant y avoir une avenue à explorer pour les Diables. Notamment à gauche où Zinchenko, bien que valeur sûre dans l’effectif ukrainien, n’a pas toujours semblé très à l’aise, tandis que Konoplya s’est montré plus régulier à droite. Sans que l’Allemagne, ronronnante et brouillonne dans le dernier geste, puisse en profiter pour se rassurer à moins de deux semaines de son entrée dans son Euro.
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