Palais des Sports de Beaulieu (44) – .

Palais des Sports de Beaulieu (44) – .
Palais des Sports de Beaulieu (44) – .

Le Palais des Sports, également appelé Salle Omnisports de Beaulieu ou plus récemment H Arena, a été inauguré en 1973. Il fait partie de la ZUP de Beaulieu, pointe est de l’Île de Nantes qui fait l’objet d’un grand projet d’urbanisme. des années 1960. Dans ce contexte, André Morice, alors maire de la ville, lance en 1967 une étude pour un nouveau Palais des Sports. Georges Evano et Jean-Luc Pellerin, de l’agence Evano-Pellerin, l’ont remporté.
Le projet est conçu en trois phases. La première phase des travaux s’achève en 1973 avec la création de la grande salle principale, également appelée « 5000 ». La deuxième phase des travaux, pour une autre salle de 500 places et cinq espaces supplémentaires, a été réalisée entre 1975 et 1979. La troisième phase des travaux prévue par Evano et Pellerin ne sera jamais réalisée. Le dernier grand chantier, mené par les architectes François Veuillon et Christian Voyer, a eu lieu entre 2016 et 2021. Ces travaux d’agrandissement et de rénovation ont donné lieu, entre autres, à une nouvelle salle de réception.
La Salle Omnisports de Beaulieu a accueilli depuis son inauguration de grands événements sportifs, comme le championnat de France de gymnastique en 1973. Le Club de Handball de Nantes (HBC) est le principal locataire du Palais en 2019.

Le Palais des Sports

Le Palais des Sports est un bâtiment qui combine un socle en béton, une structure en acier et des façades en verre. L’un des éléments clés du projet architectural concerne la structure métallique tridimensionnelle qui porte la toiture. Il s’étend sur une portée de 86 m au-dessus du hall principal – un record à l’époque – et est soutenu par 36 poteaux pivotants tout autour des tribunes. Cette structure, qui impressionne par ses dimensions et sa technicité, a reçu le Prix européen de l’architecture métallique en 1977. Elle est l’œuvre de l’ingénieur Richard Dziewolski.
Le bâtiment est conçu sur une base hexagonale, prolongée de volumes géométriques asymétriques aux parois inclinées en verre teinté, ce qui confère au bâtiment un certain dynamisme. En plan, la plateforme d’évolution est légèrement décalée par rapport à l’enveloppe hexagonale (voir schéma de principe 1). Ainsi, les tribunes et les répartitions tout autour de l’espace central sont asymétriques et rappellent la Philharmonie de Hans Scharoun, dans le principe des « tribunes fragmentées ».[1], selon Dominique Amouroux. La base hexagonale permet également aux architectes de pouvoir agrandir le bâtiment de manière organique lors de futures extensions (voir schéma de principe 2).
Comme mentionné ci-dessus, Georges Evano et Jean-Luc Pellerin ont souhaité travailler sur la signalétique et la colorimétrie du bâtiment. Pour cela, ils ont fait appel au peintre Bernard Barto. Rouge et noir pour l’extérieur, vert pour l’intérieur du « 5000 ». Ce travail de couleur crée une identité visuelle très forte et participe au dynamisme du bâtiment.

Les créateurs

– Georges Evano (1926-2011) fut architecte de la ville de Nantes pendant trente ans, de 1963 à 1993. Sous cinq mandats différents, il réalisa de nombreux projets pour la ville. On peut citer par exemple la construction de l’hôtel de ville de Nantes rue de Strasbourg en 1979, ou encore la Fabrique de Tabac réhabilitée en 1983.

– Egalement architecte, Jean-Luc Pellerin (1938-2012) travaille également beaucoup à Nantes. L’agence Evano-Pellerin, créée en 1967, a donné naissance à des projets d’envergure comme l’aménagement du quartier Malakoff à Nantes (1967-1971).

– Richard Dziewolski (1935*) est un architecte et ingénieur d’origine polonaise. Après des études à Varsovie, il ouvre une société d’ingénierie et une agence d’architecture à Paris. Il fait partie d’un cercle d’ingénieurs qui ont mis au point dans les années 1970 les structures métalliques tubulaires, inventées par Robert Le Ricolais dans les années 1940.

 
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