après l’élimination de Varvara Gracheva, bilan du camp français

Ce mardi marque le début des quarts de finale de Roland-Garros avec de très bonnes affiches, comme celle d’Alcaraz et Tsitsipas. Une compétition qui se poursuit sans aucun Français, désormais tous éliminés. La dernière représentante française, Varvara Gracheva, a perdu lundi. Il est donc temps de faire le point sur le tennis français.

Après l’élimination de Varvara Gracheva lundi, il n’y a plus une seule joueuse française à Roland-Garros. L’heure est donc au bilan et ce n’est pas rose selon certains sportifs. « Clairement, il est un peu moyen. Le constat à faire est juste qu’il faut retourner au travail. Nous devons aller travailler. Nous aimerions tous avoir dans notre pays un prodige qui nous fasse vibrer et qui joue les premiers rôles. Mais pour le moment, ce n’est pas le cas », déplore Jo-Wilfried Tsonga, ancien demi-finaliste Porte d’Auteuil.

Une nouvelle génération qui tarde à éclore

Pas de filles ni de garçons en quarts de finale et cela devient une habitude. Chez les hommes, le dernier était Richard Gasquet, il y a huit ans. Il y avait deux points positifs avec Corentin Moutet et Varvara Gracheva mais aucun n’était attendu à ce niveau selon Julien Benneteau, capitaine de l’équipe de France féminine.

« Quand on n’a que trois têtes de série, c’est compliqué. Il faut performer. Corentin Moutet doit battre quelqu’un du top six mondial qui a notamment fait une finale à Rome. Varvara Gracheva doit battre le top dix pour « ouvrir » le tableau et confirmer derrière. Donc ça reste des exploits», explique-t-il.

Et c’est un peu ça le problème du tennis français. Ses têtes d’affiche, normalement protégées par leur classement, n’ont pas assumé leurs responsabilités. Ugo Humbert et Adrian Mannarino sont sortis dès le premier tour, Caroline Garcia à peine un tour plus tard. Derrière, la nouvelle génération tarde aussi à éclore. Ivan Ljubicic, le directeur de haut niveau de la Fédération française de tennis, a encore du pain sur la planche.