“On a un peu l’air d’idiots”, les joueurs professionnels du Stade Toulousain de tennis regrettent la liquidation du club

“On a un peu l’air d’idiots”, les joueurs professionnels du Stade Toulousain de tennis regrettent la liquidation du club
“On a un peu l’air d’idiots”, les joueurs professionnels du Stade Toulousain de tennis regrettent la liquidation du club

l’essentiel
Alors que leur club a été placé en liquidation, les joueurs professionnels du Stade Toulousain ont exprimé leur étonnement, tout en se disant prêts à poursuivre l’aventure. Sauf Arthur Cazaux, qui a déjà signé dans le Nord.

Ce n’était pas toujours le moment de leur parler de ce sujet douloureux, alors qu’ils tentaient déjà de briller dans un tournoi si compliqué à apprivoiser. Pourtant, conscients de l’urgence de la situation, les joueurs du Stade Toulousain ont joué le jeu de bonne grâce lors de Roland-Garros. Arthur Cazaux s’est montré le moins verbeux et pour cause : « Je n’ai pas grand chose à dire. Il y a effectivement eu des problèmes. Pour ma part, j’ai décidé de partir et j’ai signé à Boulogne-sur-Mer.

Hugo Gaston : « On ressemble un peu à des idiots aux yeux des autres joueurs »

Partir est plus facile lorsque les liens du sang sont plus faibles. Pour Hugo Gaston, originaire de Toulouse, la situation est forcément différente : « Nous avons tous de l’amour pour le club. Nous sommes les premiers touchés par cette situation. On est un groupe de potes, on s’amuse, on va jouer en équipe là-bas sans que ce soit une question d’argent. Après, il faut suivre derrière.

« Les engagements doivent être tenus. C’est toujours notre travail, notre gagne-pain»

« On passe un peu pour des idiots auprès des autres joueurs, des autres clubs, avec qui on discute parfois de la situation et des conditions pour lesquelles on s’implique dans le club. On fait tous des sacrifices, surtout en fin d’année, car on sait aussi qu’on va se ressourcer mentalement en jouant avec le Stade, mais il faut tenir nos engagements. C’est toujours notre travail, notre gagne-pain.

“Hugo (Gaston) n’a été payé qu’une demi-saison sur les deux dernières”

Son père Thierry, président de Fonsorbes, est également apparu très touché par les difficultés du moment, qu’il espère n’être que temporaires alors qu’il vient d’intégrer un groupe de réflexion, regroupant une vingtaine d’âmes dévouées (avocats, huissiers, gérants, etc.) recherche de solutions.

« Il ne faut pas croire que ce sont les joueurs de l’équipe 1 qui ont coulé le club. Loin de là”

« Même si le Stade avait une très bonne équipe, il ne faut pas croire que ce sont les joueurs de l’équipe 1 qui ont coulé le club. Loin de là. Pas avec 1 000 adhérents, un restaurant, des padels. Hugo, par exemple, n’a été payé que pour une demi-saison au cours des deux dernières années. Les autres joueurs n’étaient pas payés non plus. Ils faisaient confiance, avec des offres souvent sans contrat, uniquement par courrier électronique. Ils fonctionnaient simplement comme des amis souhaitant défendre les mêmes armoiries. Il faut les aider et aider le club à sauver la planète. Il y avait trois équipes d’élite en Occitanie il n’y a pas si longtemps avec Blagnac et Colomiers. Aujourd’hui, il n’y en a plus.

Sadio Doumbia : « Avec Fabien (Reboul), on ne quittera pas le club »

Un état d’esprit partagé par Sadio Doumbia : « Avec Fabien (Reboul), on ne quittera pas le club. Si on ne peut plus jouer en équipe à haut niveau, on en profitera pour faire des semaines d’entraînement. Fabien a ses parents et son oncle qui y étaient employés. C’est encore plus lourd pour lui. » Son double alter ego acquiesça, l’air un peu vague, abasourdi par la situation : « On ne pense pas du tout partir mais on ne sait vraiment pas ce qui va se passer. Nous n’avons pas encore tous les éléments.

Théo Arribagé : « Cela ne me dérangerait pas de jouer gratuitement pour le Stade »

S’allier, un réflexe qui semble évident à Théo Arribagé, extrêmement honnête et transparent lorsqu’il expose son propre cas dans un contexte global : « Cela ne me dérangerait pas du tout de jouer gratuitement un match d’équipe pour le Stade, si je il fallait, l’année prochaine je dis ça parce que je suis dans une position privilégiée, avec des parents qui ont bien gagné leur vie et alors que l’argent n’a jamais été mon moteur, parce que justement j’ai ça. chance en famille.

« Le club me doit plus de 20 000 €. Cette somme représente pour moi la moitié du budget d’une saison.

« En revanche, le club me doit plus de 20 000 €. Cette somme représente pour moi la moitié du budget d’une saison. Le problème c’est que la parole n’a pas été respectée et que le président du so (Marc Tiersonnier) a fait n’importe quoi. Je me suis mis à la place d’un joueur ayant de vrais besoins, qui allait attendre ce montant. Cela se serait mal passé, croyez-moi. pression pour venir jouer en interclub et à l’arrivée, les paroles n’ont pas été tenues. C’est le plus difficile à accepter.

Finalement, interrogé sur le sujet à Roland-Garros, juste après son élimination au 2e tour des qualifications, Benjamin Bonzi est logiquement intervenu. Question de timing avant tout : « Je préfère ne pas me positionner pour le moment, je ne avoir tous les éléments ». Ce serait bien si toute l’équipe les avait un jour. Ce n’est pas gagné.

 
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