Publié le 5 novembre 2024 à 09h45. / Modifié le 5 novembre 2024 à 10h47.
On a imaginé une histoire d’ego meurtri – évidemment, la télévision… – ou le signe que Blue Sport est désormais devenu plus attractif que la RTS pour ceux qui rêvent de commenter les matchs de football. Il y avait aussi ces personnes, collègues ou issues du monde du football, qui nous demandaient : « Mais pourquoi part-elle ? Le plus simple était de lui poser la question. D’ailleurs, tout est simple avec Elodie Crausaz : la rencontre, dans un café près de Beaulieu, à Lausanne, où elle aime venir travailler ; au premier regard, sourire, yeux verts, pas de chichi ; les explications.
« C’est vraiment un choix de vie », résume-t-elle, aussi spontanée en ville qu’à l’écran. Je voulais me rapprocher de ma famille. J’aime mon travail et mes collègues mais le sport à la RTS, c’est trois week-ends de travail par mois. Mon copain, originaire de Mâcon, ne connaît pas grand monde à Lausanne, il est souvent seul avec Charlie, notre fille de deux ans. Nous avions aussi envie de déménager, de retourner à la campagne. Nous pensions à tout cela lorsque j’ai reçu cette offre de Blue Sport, basé à Granges-Paccot. Je suis heureux de pouvoir déménager plus près de chez moi sans avoir à changer de travail. »
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