. Records, drapeaux rouges, chaos… Pourquoi ce GP du Brésil a été l’un des plus fous de l’histoire

. Records, drapeaux rouges, chaos… Pourquoi ce GP du Brésil a été l’un des plus fous de l’histoire
F1. Records, drapeaux rouges, chaos… Pourquoi ce GP du Brésil a été l’un des plus fous de l’histoire

Dans un sport, ce n’est pas seulement le passé qui peut constituer sa grande histoire. Le présent participe aussi et, ce dimanche 3 novembre 2024, nous avons peut-être assisté à un chapitre du grand livre de la . Au Grand Prix du Brésil, sur les terres d’Ayrton Senna, 30 ans après sa mort, il a fallu voir un signe dans le scénario fou d’Interlagos.

« Magic Senna » gardait peut-être un œil sur le déroulement de son Grand Prix local. Lui qui a été tant mis en lumière, comme ce moment suspendu dans le temps où Lewis Hamilton, drapeau brésilien à la main, a bouclé plusieurs tours d’honneur avec l’ancienne McLaren de la légende brésilienne.

Moment émouvant au Grand Prix du Brésil, avec Lewis Hamilton, septuple champion du de F1, rendant hommage à Ayrton Senna. | GETTY IMAGES VIA AFP
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Moment émouvant au Grand Prix du Brésil, avec Lewis Hamilton, septuple champion du monde de F1, rendant hommage à Ayrton Senna. | GETTY IMAGES VIA AFP

Nombre record de drapeaux rouges en qualifications

Car ce week-end au Brésil a débuté sous les meilleurs auspices pour Lando Norris, vainqueur du format sprint, qui a continué à grappiller des points à Max Verstappen, afin d’entretenir le suspens retrouvé en fin de saison. Il faudra ensuite attendre la séance qualificative, initialement prévue samedi, pour voir les choses se gâter. En raison de trop de pluie, la séance est reportée à dimanche matin… 7h30 heure locale…

Tout le week-end, le Grand Prix du Brésil a dû composer avec la pluie. | PHOTO : RUDY CAREZZEVOLI / AFP
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Tout le week-end, le Grand Prix du Brésil a dû composer avec la pluie. | PHOTO : RUDY CAREZZEVOLI / AFP

Un calendrier aussi précoce, qui explique sans doute la suite : cinq drapeaux rouges en une seule séance, un triste record égalé pour le plus grand nombre d’arrêts lors des qualifications. Heureusement, ces cinq accidents n’ont eu aucun impact sur la santé des pilotes mais plutôt une promesse de spectacle pour la course, offrant une grille de départ totalement inédite, à l’image de la deuxième ligne, composée de Yuki Tsunoda (Racing Bulls, 3e) et Esteban Ocon (Alpin, 4e). Et un suspense accru pour le Championnat du Monde des Pilotes, avec Lando Norris en pole position, Max Verstappen à l’autre bout de la grille, 17e.

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Une tournée de formation pas comme les autres

Il y avait encore des signes avant-coureurs sur le déroulement de la course, lorsque le Grand Prix du Brésil s’animait dès le tour de formation… Sur une piste encore mouillée après la pluie constante venue du ciel brésilien, Lance Stroll s’est retrouvé coincé et a été contraint à l’abandon. après avoir quitté la piste et avoir coincé sa voiture dans un bac à graviers.

Les pilotes en piste sont eux-mêmes incompréhensibles, puisque Lando Norris oublie la règle essentielle des feux tricolores qui ne l’autorisait pas à relancer un tour de formation. Le pilote McLaren a probablement évité une pénalité puisque la moitié de la grille l’a suivi dans son erreur, offrant une scène avec des pilotes se lançant dans un nouveau tour de formation et d’autres collés à la grille, faisant confiance à la signalisation.

Avec un tel chaos si tôt, nous avons compris que nous allions vivre une course historique, ce dimanche 3 novembre. Dès le premier tour, la pluie est réapparue avec une forte intensité, transformant progressivement le circuit en patinoire. Mais les pilotes de F1 montrent tout leur talent pour faire partie de cette catégorie reine, en offrant un spectacle semblable à celui d’une piste sèche, avec de nombreuses batailles à tous les niveaux.

Max Verstappen, presque du jamais vu

Probablement encore marquée par la séance qualificative, la direction de course a mis fin à ce spectacle de manière inattendue, en déployant la voiture de sécurité, face à une visibilité réduite sur la piste. “Les pilotes disaient que ça devenait vraiment dangereux”veut aussi justifier Frédéric Vasseur, patron chez Ferrari, auprès de Canal+.

Reste que cette interruption de la course en réduisant le rythme des pilotes a conduit Franco Colapinto (Williams) à la faute et avec un gros accident, heureusement toujours sans conséquences majeures. Les supporters français pourront se frotter les mains pour voir la course sous drapeau rouge avec Esteban Ocon leader et Pierre Gasly 3ene pas s’être arrêté aux stands, contrairement aux masses. A ce moment de la course aussi Max Verstappen 2eest très heureux de voir Lando Norris 4e. Pour rappel, il en restait un 17el’autre en pole position.

La victoire est encore loin d’être acquise pour le Néerlandais, puisqu’Esteban Ocon, qui admet souvent que les conditions pluvieuses sont à son avantage, résiste au triple champion du monde en titre et creuse même l’écart. Mais une nouvelle fois, une voiture de sécurité, provoquée par la sortie de piste de Carlos Sainz (Ferrari), rebat les cartes dans ce Grand Prix au scénario indécis jusqu’au dernier tour.

La deuxième bataille a finalement tourné à l’avantage du leader du championnat du monde, qui a conservé sa victoire jusqu’au bout. Il n’est arrivé que deux fois dans l’histoire qu’un pilote, débutant à 17 anse sur la grille de départ, termine finalement vainqueur du Grand Prix. John Watson en 1982 et Kimi Räikkönen en 2005 ont réalisé un exploit similaire dans le passé. En plus de l’exploit, Max Verstappen fonce vers un 4e titre mondial consécutif, reprenant 62 points d’avance sur Lando Norris finalement 6e au Brésil.

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Alpine peut facilement se consoler, en plaçant ses deux pilotes sur le podium pour la première fois de sa jeune histoire sous ce nom, Esteban Ocon terminant 2e.e et Pierre Gasly3eayant résisté jusqu’au dernier tour à un George Russell menaçant (4eMercedes). Il faut aussi remonter à 1997 pour voir deux pilotes français sur le même podium de F1 (Olivier Panis et Jean Alesi). Un Grand Prix dont l’écurie française se souviendra longtemps et pas seulement eux, tous les fans de F1 qui y ont assisté pourront le citer comme référence du chaos et du spectacle dans quelques années encore…

 
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