Parmi tous les sujets liés au CH depuis le début de la saison, on parle peu de Juraj Slafkovsky.
Côté statistiques, il compte six points en sept matchs, ce qui n’est pas mal. Il ne compte cependant qu’un seul but et son niveau d’implication en zone offensive est loin d’être égal à celui de la fin de la saison dernière.
Mais est-ce une raison pour tirer des conclusions ? Selon Simon « Snake » Boisvert, la réponse est oui.
Il était sur le podcast « The Sick Podcast » de Tony Marinaro pour discuter de la saison du CH.
«Je pensais que ce serait cette année qu’il allait dépasser Suzuki et Caufield. On en reparlera plus tard cette année. » – Simon Boisvert
Il a ajouté que son repêchage était faible et que la saison était longue, mais c’est le fait qu’il en parle déjà qui me dérange.
On parle d’un premier choix global dans un millésime qui n’a rien d’extraordinaire et qui continue d’apprendre.
C’est un grand joueur et c’est souvent plus lent en termes de progression pour ce type de joueur. Slafkovsky montre des signes encourageants et parvient à inscrire des points au tableau d’affichage.
Dans son cas, il faut prôner la patience contrairement à de nombreux vétérans qui ne sont tout simplement pas à la hauteur actuellement.
Il finira par se débloquer, ce n’est qu’une question de temps. Et quand il démarrera, il sera difficile de l’arrêter, tout comme il l’était en fin de saison l’année dernière.
La progression d’un jeune joueur est loin d’être linéaire et les creux sont normaux. Il ne faut pas paniquer, surtout après 11 matches.
En rafale
– On peut se poser la question.
– Ouah!
– Le Rocket a son lot de blessures.