Soutien médiatique aux grands événements sportifs
Ces dernières années, le Maroc s’est vu confier l’organisation de grandes compétitions sportives internationales : Coupe du monde de football 2030, Coupe d’Afrique des nations 2025, Coupe du monde féminine des moins de 17 ans pour les éditions 2025-2029… Autant d’échéances qui nécessitent un accompagnement et une médiatisation adéquate des les ambitions exprimées par le pays. Ces nouvelles chaînes thématiques “permettront au service public audiovisuel d’améliorer, quantitativement et qualitativement, son action en termes de médiatisation et de rayonnement du sport marocain à l’échelle nationale, régionale et locale”, indique le CSCA dans son communiqué.
Consolider le rôle des médias
Au-delà de la simple couverture des compétitions, l’objectif est aussi de faire des médias audiovisuels publics de véritables promoteurs des « valeurs positives et des idéaux du sport au service de la cohésion sociale, de l’inclusion territoriale, de l’unité et de l’identité nationale », précise encore l’organisme de régulation. Un rôle social important que le sport, de par son potentiel fédérateur et rassembleur, est en mesure de jouer au sein de la société marocaine. Et ce notamment en faveur de l’égalité femmes-hommes, le CSCA appelle à cette occasion à « une plus grande médiatisation du sport féminin et une représentation médiatique plus égalitaire des compétences féminines dans ce domaine ».
L’aspect juridique et réglementaire
Le lancement de ces nouvelles chaînes sportives doit s’effectuer dans le respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur, explique la HACA. Loi no. La loi n°77-03 relative à la communication audiovisuelle prévoit donc dans son article 17 un certain nombre d’obligations que devront respecter les futurs opérateurs. Parmi ceux-ci : « la prévention contre d’éventuelles interférences avec l’utilisation d’autres techniques de télécommunications », « la co-utilisation éventuelle des systèmes et de la localisation des émetteurs, lorsque ces équipements disposent d’une capacité suffisante », mais aussi le respect d’un cahier des charges, établi par le Haute Autorité (…) qui précise toutes les conditions administratives, techniques et financières de l’agrément ». Un cahier des charges fixant les obligations de service public des nouvelles chaînes, contrôlées par la HACA.