Bottes, imperméables et parapluies, les plus prévoyants étaient prêts ce jeudi 23 mai à investir la place des Quinconces, à Bordeaux. Dès l’ouverture de l’espace de célébration de la flamme olympique, des centaines de personnes ont pris place sur le site, déterminées « à participer à la célébration, car…
Bottes, imperméables et parapluies, les plus prévoyants étaient prêts ce jeudi 23 mai à investir la place des Quinconces, à Bordeaux. Dès l’ouverture de l’espace de célébration de la flamme olympique, des centaines de personnes ont pris place sur le site, bien décidées « à participer à la célébration, car ce n’est pas demain que la flamme reviendra à Bordeaux ». A la fin de ce 14e étape du relais, plusieurs milliers se seront rassemblés dans la même ferveur pour assister à l’embrasement de la vasque, point d’orgue de cette journée festive débutée à Saint-Émilion.
« Un souvenir supplémentaire »
Pendant que les relais se succèdent entre Libourne et la métropole bordelaise, sur la plus grande place d’Europe, chacun profite des animations proposées par les partenaires publicitaires et institutionnels. « C’est génial parce que tout est gratuit », apprécie Jules qui vient de s’initier au tir sportif sur le stand du club de Libourne, et Elena est « amusée » en terminant sa première séance de surf virtuel. Même une photo avec la torche olympique en main ne coûte rien, s’émerveille cette maman qui prend donc place, avec ses deux enfants, dans l’une des nombreuses files d’attente, sous la pluie. « Ce sera un souvenir supplémentaire pour eux plus tard. »
Et même s’il faut débourser quelques euros pour un souvenir officiel à la boutique de Paris 2024, Gilbert, son gérant, l’assure : « Les gens n’hésitent pas à se faire plaisir », trop heureux de dire qu’ils étaient là, « même s’ils ne pouvaient pas obtenir une place pour les Jeux ».
Le spectacle sportif est néanmoins là, au centre de la dalle, où se déroulent des démonstrations de disciplines olympiques comme l’escrime et le basket-ball, mais aussi un ballet de la star bordelaise Mathilde Froustey. Jusqu’à 19 heures, l’espace est libéré pour l’installation de la vasque et son éclairage par le chef Thierry Marx. La foule s’est alors rassemblée le long des barrières et de nombreux spectateurs ont regretté que l’installation n’ait pas été surélevée. « Parce que là-bas, avec le monde et tous les téléphones qui filment, on ne voit rien du tout », déplore ce père de famille qui tente de hisser ses enfants, chacun sur une de ses épaules.